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« Nos vies valent plus que leurs profits ! »

Résistance !

La page antisarko

Des infos, des caricatures pour se remonter le moral, des actions entreprises ça et là.
Comment résister au monde de Sarkozy ? Avec humour bien sûr, mais aussi par les luttes sociales.

Mobilisation !

  • La LCR appelle à se mobiliser contre les franchises médicales.
  • Elle a pris l'initiative d'inviter toutes les forces de gauche à des réunions pour participer à la mobilisation nationale du 29 septembre
  • contre les franchises.
  • A Soissons, un rassemblement a eu lieu le Samedi 29 septembre à 11 h. devant le square Saint-Pierre, face au marché.
  • A Laon, un rassemblement a eu lieu le Samedi 29 septembre, au marché du quartier Champagne à 15 h.
  • NON AUX FRANCHISES MÉDICALES !
  • DROIT A LA SANTÉ POUR TOUS !

Tracts, communiqués, informations

Nouvelles attaques contre la Sécurité sociale : la remise en cause des 100% pour les ALD  juin 2008 (par Franck Mousset)Fonction publique : résister à la liquidation annoncée (sept 2007)
Vous avez dit bouclier fiscal ? :
un article d'Alternatives économiques montrant les conséquences fiscales des réformes Villepin et Sarkozy cumulées (août 2007)
L'humanité dans les mots, la brutalité dans les faits (communiqué de RESF)
Occupation de l'église du quartier Argentine à Beauvais
Le tract contre Sarko pour les Législatives dans l'Aisne : Résistance !
Résistance au programme de Sarkozy
Un dimanche soir, loin du Fouquet's... (témoignage sur la manif du 6 mai au soir)

Des caricatures en pagaille !

Le nouveau riche  /  La légion du MEDEF  /  Héritage  /  Droite décomplexée  /  Vacances  /  Sarko a reçu Le Pen à l'Elysée  /  Remaniement ministériel  /  Sarkozy et les syndicats  /  Mai 68  /  Les acquis sociaux  / Little brother  /  Des valeurs : le travail, la famille et la patrie !  /  L'ambition  /  Pire... to pire !  / UMP...


Vous disposez d'une caricature, d'informations sur des exactions policières, sur des luttes sociales? Écrivez-nous


Fonction publique : résister à la liquidation annoncée.

Communiqué de la LCR.

Poursuivant son entreprise de destruction des conquêtes sociales, N. Sarkozy a annoncé aujourd'hui sa volonté de privatisation de la Fonction publique. Les hommages fielleux aux fonctionnaires ne peuvent pas cacher l'essentiel. La fin des statuts qui définissent les missions et les droits des fonctionnaires, l'individualisation de la rémunération au bon vouloir de la hiérarchie, l'introduction des contrats de droit privé, l'inflation d'heures supplémentaires pour pallier aux milliers de suppressions d'emplois, la mise en pièce des 35 heures : la soi-disante « refondation de la fonction publique » serait la fin de cette Fonction publique dont l'Europe libérale ne veut pas. Pas un mot sur les centaines de milliers de non-titulaires employés depuis des années, en toute illégalité, par des gouvernements dont N.Sarkozy fut ministre. Pas un mot sur les pertes de pouvoir d'achat cumulé des fonctionnaires du fait d'augmentation famélique qui ne couvrait même pas la hausse du coût de la vie. Par contre, réaffirmation de la volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant en retraite, au détriment du service rendu aux usagers. Les conférences de « concertation » sont des leurres dans lesquels il ne faut pas tomber. Le scénario est déjà écrit : c'est celui de la guerre sociale voulue par N. Sarkozy. Il y a urgence à réagir massivement, tout de suite, par la mobilisation des fonctionnaires et des usagers, par la grève. Il y a urgence à mettre un coup d'arrêt à la politique de liquidation des conquêtes sociales, du service public de N.Sarkozy.
Le 19 septembre 2007.

Les effets du bouclier fiscal

Article d'Alternatives Economiques, août 2007
Article d'Alternatives Economiques, août 2007

L'HUMANITÉ DANS LES MOTS, LA BRUTALITÉ DANS LES FAITS !

Le Malien dont l‚'expulsion a été empêchée le 26 mai par l'intervention de passagers indignés des violences qu'il subissait sur le vol Air France Paris-Bamako est libre.
En effet, bien que la police l'ait particulièrement chargé en portant plainte pour trois motifs (« opposition à une mesure d'éloignement », « refus d'embarquement » et « coups et blessures contre un policier »), le Juge des libertés et de la détention du TGI de Bobigny a décidé de ne pas le traduire en comparution immédiate, de le libérer et de le convoquer en justice le 28 juin. Une décision qui est un démenti cinglant aux rumeurs colportées aussi bien par les policiers dans l'avion que par un collaborateur du ministre tendant à le faire passer pour un dangereux délinquant.
Les conditions de brutalité particulièrement choquantes dans lesquelles s'est déroulée cette tentative d'expulsion sont aussi un démenti sans appel aux propos du nouveau ministre qui, dans ses déclarations, prétend conjuguer "fermeté et d'humanité" (« l'un ne va pas sans l'autre ») alors que dans les faits, la brutalité et elle seule préside aux expulsions.
Cette violence à l'égard des expulsés s'accompagne d'une volonté de plus en plus affirmée de réprimer tous ceux qui seraient tentés de ne pas laisser faire, de ne pas se taire, de ne pas fermer les yeux.  
Cette affaire, qui a conduit à l'annulation du vol du 26 mai pour Bamako place Air France devant ses responsabilités : rien, aucune loi, aucun règlement n'oblige une compagnie aérienne, privée de surcroît à accepter des voyageurs contraints sur ses vols, menottés, parfois bâillonnés, attachés à leur siège  et tabassés quand ils protestent. Les clients de la compagnie ne prennent pas non plus des billets Air France pour être menacés par la police quand ils s'élèvent contre des scènes choquantes, et, pour certains d'entre eux, évacués de force de l'avion, molestés, placés en garde à vue et poursuivis comme le sont Kadidja  et François Auguste traînés en justice et menacé de 5 ans de prison et 18 000 euros d'amende pour n'avoir pas toléré les conditions inhumaines imposées aux reconduits. Les passagers d'Air France achètent des billets pour se déplacer dans des  conditions normales de sécurité et de confort. Ils veulent voyager dans un avion, pas dans un fourgon cellulaire volant.
RESF

Occupation de l'église du quartier Argentine à Beauvais

20 mai 2007  La Fédération de la LCR se déclare solidaire du collectif Solidarité Migrants Oise  qui a occupé l'église du quartier Argentine de Beauvais pour obtenir un logement pour les sans-papiers. Il semble que cette occupation a conduit la Préfecture et la Mairie à se bouger un peu. Des solutions - provisoires - ont été trouvées. Sous Sarkozy, l'action de défense des sans-papiers continue !
Informations complémentaires : http://www.educationsansfrontieres.org/resf60

Résistance au programme de Sarkozy

Pour lutter contre le « véritable projet de société » que le nouveau Président de la République française compte  imposer  aux français, rappelons  les mesures phares de son programme :

La précarisation généralisée de l’emploi : c'est-à-dire la fin du CDI. Désormais, l’emploi sera l’outil de flexibilité du patronat, une simple valeur d’ajustement de l’économie. Pour eux, la classe ouvrière n’est qu’une source de main d’œuvre !

Fin des augmentations de salaires : Le « président des patrons » ne souhaite plus d’augmentations de salaires et préconise que les travailleurs qui veulent  accroître leur pouvoir d’achat accomplissent des heures supplémentaires exonérées de charges patronales ! A quand la journée de 12 heures ?

Fin  des retraites par répartition: La nouvelle équipe compte proposer aux  salariés de préparer leur retraite eux-mêmes (comme chez son copain Blair) avec des retraites dites « à la carte » permettant de liquider le principe de retraites par répartition… Bientôt les retraités français qui percevront des retraites de misère, devront à l’instar des retraités britanniques occuper des emplois à temps partiels pour survivre !  Comme les Anglais tous dans la misère !

La remise en cause des acquis sociaux : des coupes franches sont prévues dans le budget de l’Unedic qui indemnise les demandeurs d’emploi. Dorénavant les chômeurs devront exercer une activité « imposée » pour bénéficier d’allocations chômage ou du RMI. C’est le retour des travaux forcés !

Les soins à deux vitesses et la fin de la Sécurité sociale pour tous. Avec une franchise pour les remboursements de soins et le développement de la privatisation totale du secteur de la santé en France.  Qui pourra encore se soigner ?

La société Sarkozy c’est la société des héritiers : « Tout devient possible »… pour les plus riches ! En se prononçant pour la suppression des droits de succession, c’est la concentration des richesses dans les mains des héritiers. Soignons  nos riches !

Le "tout répressif" sera la règle sociale : Alors que sa politique en qualité de Ministre de l’Intérieur, contre l’insécurité n’a  eu que des résultats désastreux, le nouveau président  compte poursuivre le "tout répressif" en abaissant la majorité pénale de 18 à 16 ans pour incarcérer d’avantage dans des prisons privées et promet de multiplier les mesures sécuritaires et inhumaines.

 La remise en cause des libertés publiques : pour mieux museler les travailleurs, Nicolas Sarkozy  propose la révision du  droit de grève pour les fonctionnaires avant de s’attaquer au secteur public, aux entreprises nationales et privées. La liberté va-t-elle  disparaître ? A quand la prison pour les syndicalistes ?

En matière européenne : Sarko a mis au point un traité minimum qui sera mis en place sans référendum ! Belle la liberté bleue !

La nouvelle révolution écologique passe le développement des essais transgéniques en plein champ et des réacteurs nucléaires de 3eme et 4eme génération ! Après tout le problème des déchets ne concernera que les générations futures, alors pourquoi se priver ?

L’enseignement deviendra un « privilège » : avec le développement de l’école privée au détriment du public. Nicolas Sarkozy souhaite promouvoir l’enseignement privé  et supprimer les Zones d’Education Prioritaires qui permettent de développer les  moyens des établissements des quartiers les plus défavorisés. Quel avenir pour nos enfants ?

Franchement, elle vous tente cette nouvelle société de pauvreté et d’injustice sociale ?

Refusons cette politique qui entend dresser les rmistes contre les smicards, les employés du privé contre les fonctionnaires, les français contre les étrangers ! Ne soyons pas dupes !

ENSEMBLE défendons nos acquis sociaux (la sécurité sociale, la retraite) l’indemnisation des chômeurs, la revalorisation du SMIC et de l’ensemble des minima sociaux,  le pouvoir d’achat, un environnement de qualité  et l’enseignement pour tous !

Régner pour diviser

Un dimanche soir, loin du Fouquet's...

(Témoignage)

Il est environ 19 h 30, ce dimanche 6 mai 2007, je suis passager d'une voiture allant vers Paris. Le ton des voix émanant de l'autoradio -"soirée spécialement consacrée, sur notre chaîne, au deuxième tour des élections présidentielles"- n'annonce rien qui vaille et le chauffeur, qui vient de me dire avoir voté Sarko se réjouit. Je bous. Je me dis que ce n'est pas possible que les Français soient si étranges et si peu constants. N'ont-ils pas voté, il y a peu, contre une constitution européenne trop à droite selon eux? Ça sent le Sarko qui passe, ça pue, y aura-t-il du monde à la Bastille ? Il n'est pas encore vingt heures, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Je suis allé voter, ce matin, pour la première fois pour le PS, ça fait mal au bide. Mon portable sonne, une amie me dit qu'à Reims, quartier Croix-Rouge, ça bouge déjà, elle me rappellera plus tard. Sur la Nationale 2, les voitures s'en foutent. Rue de Solférino, les socialos veulent y croire.

Nous arrivons sur la capitale lorsque l'annonce officielle est faite, qu'il est vingt heures, qu'il est temps de s'habituer à du plus pire.

Il est temps de descendre de voiture, l'ambiance y devient électrique. Le Sarkoziste qui a eu la gen­tillesse de me conduire me laisse à Pantin où le calme règne. Tout le monde doit être devant son hublot. Métro, direction Bastille. Dans le wagon d'à côté, douze flics viennent de monter et, à leurs visages crispés, on se dit qu'ils ne sont pas là pour une promenade et je suis bien content d'être dans l'autre voiture. Bastille, tout le monde descend, les flics, des gens et moi qui trace ma route, je veux sortir de la station avant tout contrôle à la con qui m'en empêcherait. Rue de Solférino, les socialos sont contents quand même.

Vite, de l'air ! Pas de chance. L’air, que Sarko nous vendra bientôt à prix fort, est déjà vicié, lacry­mogénisé ! Ça gueule déjà de partout. A peine à l'air libre, on voudrait s'enterrer, c'est la guerre et il n'est pas neuf heures!
>Autour du génie juché sur sa colonne, ça court déjà dans tous les sens. Par téléphone, mon amie rémoise m'annonce que ça crâme un peu, que les flics sont déjà là, je cite.
Je tente de faire rapidement le point. Combien y a-t-il de manifestants ? Je cherche des drapeaux, c’est toujours utile pour voir qui est là, retrouver des amis. Des drapeaux, il y en a un ou deux. Noirs. C'est tout. S’il y a mille à mille cinq cent personnes, c'est tout. Ce n'est même pas sûr. Côté forces de l'ordres, il y a du monde ! CRS, gardes mobiles, gendarmes, policiers ! Toute la famille poulaga et militaire réunie, la troupe est là et semble bien contente de l'être. Ça matraque, mais pas trop. En revanche, ça gaze ! Le camion anti-émeute balance à qui mieux mieux sa flotte astrin­gente, c'est le bordel ! Demain, dans Libé, on lira que pas moins de quatre-vingt une compagnies étaient mobilisées, soit trois mille personnels ! En gros, pour résumer, le rapport était de deux flics pour un manifestant.

La place est enfoncée par lArticle d'Alternatives Economiques, août 2007es CRS qui se concentrent côté Opéra, acculant des dizaines de manifestants, dont je suis, contre les marches du bâtiment et contre les baies vitrées qui, c'est étrange, ne tombent pas, au contraire des grenades. La foule compacte et quelque peu craintive de la sit­uation glisse le long des murs vers la rue de Charenton. Les slogans sont encore les seules réponses aux flics qui ont déjà ramassé du monde. De temps en temps, une canette s'écrase quelque part, c'est encore tout. Les manifestants semblent bien vouloir éviter l'affrontement, pas les flics.

Sous la pression et une charge, la rue de Charenton devient la seule issue, nous nous y engouffrons, les CRS aux trousses. Deux voitures sont mises en barricade, elles brûleront plus tard, dans une heure environ. A cet instant; elles ont juste été changées de place. Les deux extrémités de la rue de Charenton sont fermées. Une ou deux vitrines tombent, c'était inévitable mais ça ne dégénère pas. Les scooters et vélos garés le long du trottoir ne seront renversés que dans quelques minutes lorsque les flics remonteront la rue en marche arrière, après nous avoir chargé mollement. En attendant, on discute. Que devons-nous faire ? Tout détruire ? Faire un sit-in ? Charger ? Chanter ? Les idées fusent mais nous restons coincés. Il ne doit plus être loin de 21 h. 30. Les flics ne chargent plus, ils veillent. C'est que, sur la place, ils ne s'en sortent pas !

Il faut imaginer la Bastille avec sa colonne, autour d'elle des flics, autour d'eux, des manifestants et autour de ces derniers, encore des flics ! Une drôle de situation ! Tout le monde cerne tout le monde et les vitrines restent debout. Mais que font les casseurs ? Je me dis alors que les journaux auront du mal, cette fois et si ça continue comme ça, à faire croire à leur présence.
Le mot d'ordre devient alors : tenons la Bastille, avec le moins de violence possible. Mais les esprits s'échauffent. Des pavés, posés non loin, comme bien souvent, sûrement à cause du hasard des travaux de la ville, commencent à voler. Les slogans deviennent de plus en plus hargneux. Des jeunes arborant des autocollants MJS arrivent, ils se font un peu charrier : Y a plus de champagne à Solfé ? Ah, les MJS, on vous voit jamais d'habitude ! Tout cela avec amusement et dans la bonne humeur.

Soudain, la rumeur dit qu'une centaine de libertaires seraient en train de se faire lyncher rue de la Roquette, que ça chaufferait sérieux ; qu'à Gambetta c'est le chaos ; qu'à Gare de Lyon, idem. Ces nouvelles, vraies ou fausses, redonnent du baume au cœur à la Bastille. On charge vers la Roquette, on doit être une centaine à peine, on n'atteindra pas la rue. Qui étaient ces libertaires, existaient-ils, je ne sais toujours pas aujourd'hui.

Un moment de flottement suit, les journalistes qui, pour une fois sont du côté des manifestants et, pour certains, l'affichent, en profitent pour interviewer. Il y a là une journaliste californienne, une ital­ienne, un écossais, une indépendante travaillant pour Ségolène Royal, etc.
Les manifestants dispersés autour de la place se réunissent, ce qui signifie que les forces de l'or­dre ont relâché la pression, sans doute à dessein. Le mot d'ordre est alors d'aller vers la République, on a perdu la Bastille.
Evidemment, c'est sous escorte mieux que présidentielle que le groupe de trois à quatre cent per­sonnes descend vers République. Avec des haltes, avec une ou deux charges molles.

A République, il y a un char d'assaut ! C'est un ballon de baudruche des révolutionnaires pacifistes ! Enorme, le tank ! On se regroupe derrière et, mains en l'air, nous avançons, les flics n'osent plus charger, des manifestants nous rejoignent et le cortège gonfle.
Un sit-in, des chants, les flics à deux pas de nous font la gueule. Aux balcons, des spectateurs. Peu semblent ravis du tapage. Il ne doit pas être loin de minuit mais je ne sais plus trop et je ne regarde plus ma montre.
Nous sommes délogés, une fois de plus et nous continuons à ne pas provoquer, à ne pas chercher la confrontation. Le cortège repart mais les flics s'énervent et c'est à nouveau la panique et le tank a disparu ! Ensuite c'est une fuite vers la rue du Temple, le cortège se divise en petits groupes, cer­tains violents et voulant de plus en plus en découdre, d'autres de plus en plus fatigués. Sur le tra­jet, des vitrines tombent encore, très sporadiquement. La poursuite des manifestants se terminera, vers deux heures du matin, au pied de l'Hôtel de Ville.
Enfin, pas tout à fait. Alors qu'à trois heures du matin, je repassais, seul, place de la République, un groupe d'une quinzaine de personnes était assis au pied de la statue et chantait. Je poursuiv­ais ma route après leur avoir demandé si des rendez-vous étaient prévus pour les jours suivants, ce qu'ils ne savaient pas plus que moi, lorsque j'entendis du bruit. J'étais à deux cent mètres env­iron lorsque je les ai vus se faire embarquer dans des cars de CRS, sans ménagement aucun. Ils ne faisaient rien d'autre que chanter.

Voilà un dimanche soir bien triste. Non seulement Sarko était passé, non seulement Ségo faisait celle qui avait gagné mais aucun parti de gôche n'avait pris la peine de se déplacer de façon visi­ble. Se cachant derrière les mots de démocratie, d'élections, de peuple s'étant exprimé et le poli­tiquement correct ils allaient même, dans les jours suivants, lancer aux délinquants, aux casseurs pour reprendre leurs termes, des appels au calme ! Pas un mot pour les violences policières ! Pas un mot au sujet des peines de prison ferme des manifestants dont certains sont sans aucun doute innocents ! Pas un mot pour ces étudiants qui n'iront en prison qu'après avoir passé leurs exam­ens ! Rien de nouveau sous le soleil.
Depuis, l'université de Tolbiac a voté la grève et le blocage ! De nombreuses grèves, débutées avant les élections se poursuivent ! Les luttes restent les mêmes partout. Sarko va s'attaquer au droit de grève, au Code du Travail, privatiser nos facultés (sous couvert d'autonomie), notre sécu­rité sociale, notre école, etc. Des manifs ont lieu, vite réprimées. Des camarades sont en prison dont il faut exiger la libération. Nous sommes prévenus. En attendant, il était au Fouquet's...

A.O.

Photos des manifs du soir du 6 mai

Bastille


Bastille


Bastille


Bastille
Manif du 6 mai à Paris



Rafle du 9 mai sur le Boul' Mich'
Rafle du 9 mai sur le Boul' Mich'



Tolbiac
Assemblée générale à Tobiac :
après la victoire de Sarkozy,
préparer les luttes à venir...

Le nouveau riche

Le nouveau riche

La Légion du MEDEF

La légion


Héritage

Héritage de Vichy

Une droite décomplexée

Une droite décomplexée


Vacances

Vacances


Sarko a reçu Le Pen à l'Elysée

Sarko a reçu Le Pen à l'Elysée

Remaniement ministériel :

Remaniement ministériel
Au moins on sait à qui il faut s'attaquer !

Sarkozy et les syndicats

Sarkozy et les syndicats


Mai 68

Mai 68

Les acquis sociaux

Les acquis sociaux
Paru dans

Little brother

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Des valeurs : le travail, la famille et la patrie !

Des valeurs : le travail, la famille et la patrie !

L'ambition

Napoléon

Pire... to pire !


U.M.P...

UMP