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Dans
l'actualité de la LCR
de l'Aisne
- Octobre 2008
Besancenot toujours en
tête du palmarès des opposants à Sarkozy
Olivier Besancenot se classe de
nouveau en tête
du palmarès des meilleurs opposants à Nicolas
Sarkozy en octobre, pour
le cinquième mois consécutif, selon un sondage
OpinionWay pour Le
Figaro et LCI rendu public jeudi. (Reuters)
Le
leader d'extrême-gauche Olivier Besancenot se classe de
nouveau en tête
du palmarès des meilleurs opposants à Nicolas
Sarkozy en octobre, pour
le cinquième mois consécutif, selon un sondage
OpinionWay pour Le
Figaro et LCI rendu public jeudi.
Le porte-parole de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR) est
cité par 20% des sondés (+4%).
Le maire socialiste de Paris, Bertrand
Delanoë, arrive en deuxième position avec 12%, en
hausse de quatre points également.
L'ancienne candidate présidentielle du
PS Ségolène Royal et le
président du MoDem François Bayrou se partagent
la troisième marche du
podium, à 6%. La dirigeante socialiste recule d'un point, le
leader
centriste de neuf en un mois.
Viennent ensuite François Hollande,
Martine Aubry et Manuel Valls.
Marie-George Buffet, Arnaud Montebourg, Jean-Marie Le Pen et Laurent
Fabius sont sous la barre des 1%.Le sondage a été réalisé
les 29 et 30 octobre auprès d'un échantillon de
976 personnes interrogées en ligne
- 23 octobre
2008 : le Comité
du Soissonnais pour un Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) organise une réunion-débat
publique sur le thème : "Quel parti pour sortir du
capitalisme ?". Jeudi 23
octobre, 20
h., salle
de la Mutualité, rue Pétrot-Labarre,
à Soissons.

- 22
août 2008 : la Fédération
de la LCR de l'Aisne réclame le retrait immédiat des
soldats français envoyés en Afgahnistan.
- Communiqué
d’Olivier Besancenot : Non à la sale
guerre ! Après la mort tragique en
Afghanistan de dix jeunes soldats français victimes de la
politique guerrière du duo Sarkozy – Bush, le
président français vient de récidiver
en proclamant que si c’était à
refaire… il le referait !
Il est grand temps
d’arrêter cette folie meurtrière. Ce
n’est certainement pas l’occupation militaire de
l’Afghanistan par des troupes
étrangères qui permettra de lutter contre la
misère de tout un peuple, d’enrayer le
développement de l’intégrisme ou de
défendre réellement le droit des femmes.
- 28-29 juin
2008 :
des délégués de trois
comités de
l'Aisne (Saint-Quentin, Laon et Soissons) se rendent au rassemblement
des comités pour un Nouveau Parti Anticapitaliste
à
Saint-Denis. 800 délégués
représentant 300
collectifs ont mis le nouveau parti sur les rails.

- Voir le reportage photographique en page
NPA.
-
- mai 2008 :
des réunions sur le nouveau
parti anticapitaliste
ont eu lieu à Sain-Quentin, Laon et Soissons. D'autres sont
en
préparation à Chauny-Tergnier et
Château-Thierry.
Voir le calendrier et les dates des prochaines réunions sur
la page
consacrée au nouveau parti.
- 17 avril
2008 : la LCR de l'Aisne salue le militant et le
poète, le poète militant, Aimé Césaire.
- Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue
communiste révolutionnaire
(LCR), estime que "sa
revendication de la négritude (...) a ouvert la
voie à la revendication identitaire et rejeté
l'esclavage dans la
poubelle des infamies de l'histoire. Jusqu'au bout, il est
resté fidèle
à ses convictions. Ainsi, en 2005, il s'est
dressé contre la loi
reconnaissant le rôle positif de la colonisation, ce qui l'a
conduit,
alors, à refuser de recevoir Sarkozy". Sa
disparition "est une
grande
perte pour l'histoire de l'humanité progressiste".
-

Aimé
Césaire en 2006.
|

Un écrivain
anticolonialiste
|
- 5 avril
2008
: des lycéens de Nerval (Soissons) et des militants de la
LCR sont
montés à Paris manifester contre le racisme
d'Etat et pour la régularisation
des sans-papiers. Voir la page photos
de ce site.

- Mars-Avril :
des réunions pour
préparer la naissance
d'un nouveau parti sont
programmées dans tout le département de l'Aisne.
Voir la
page
consacrée au nouveau parti anticapitaliste.

- 16 mars
2008 : Communiqué de la LCR nationale sur le
résultat des élections municipales et cantonales :
-
Raz de marée contre le
gouvernement
Le
second tour de l’élection municipale, avec le
passage à gauche de
nombreuses villes, confirme et amplifie les résultats du
premier. C’est une
sanction très nette de Sarkozy, de son gouvernement, de ses
ministres-candidats et de l’UMP dans les villes.
Les
listes présentées
ou soutenues par la LCR, présentes au second
tour, maintiennent ou
augmentent leur score : 15,7 % à
Clermont-Ferrand, 8,77 à Louviers,
9,21 % à Foix, 17,61 % à
Saint-Nazaire (nos listes sont devant celles
de l’UMP dans ces deux derniers cas !)... Le mécontentement
populaire est profond. Les réformes
antisociales sont
rejetées. La légitimité du
gouvernement est largement entamée. François Fillon fait
le sourd. Il ne veut tirer aucune leçon
nationale
de cette raclée. Il s’acharne. Il veut
accélérer la réforme des
retraites vers les 41 annuités. Il répond par le
cynisme à la
souffrance sociale. La situation est mûre pour que le carton
jaune
envoyé par le vote vire au rouge au moyen de très grandes
mobilisations. Toute
la gauche politique et sociale doit s’engager unie
dans cette voie. Commençons dès
mardi avec les lycées et collèges en
grève et le 29 mars pour défendre les retraites. |
- 16 mars
2008 : La LCR est présente au rassemblement anti-OGM
à Soissons, qui prépare une
manifestation à Lille le 29 mars.

- Voir le reportage complet en page
écologie.
- 14 mars
2008 : Communiqué de presse de la LCR
(Soissons) :
-
A Soissons, la LCR
appelle à battre
la droite
Errasti-Sarkozy-Fénianos. Sans illusions sur le PS, elle
appelle
cependant clairement à voter aux Municipales, pour la Liste
Day-Alliot
, et aux cantonales, pour Patrick Day au Nord et Serge
Vallée au Sud.
Après avoir chassé le Front National de la
mairie, il faut à présent en
chasser la droite sarkoziste et préparer de futures
mobilisations
populaires contre les mauvais coups que la droite nous annonce
déjà. |
- 9 mars 2008
: Deux bonnes nouvelles pour les Municipales
dans l'Aisne :
-
1) La
LCR a un élu à Saint-Quentin : notre
camarade Franck
Mousset. C'est la première fois.
-
2) Soissons
s'est débarrassé du FN : le grand
bourgeois Wallerand de
Saint-Just, élu depuis des années, est battu au
1er tour.

- Franck
Mousset, notre nouvel
élu au Conseil Municipal de Saint-Quentin.
- Conseiller
municipal d'opposition à la majorité UMP, il y
défendra les intérêts
des travailleurs et des précaires.
- Nationalement,
ce n'est pas mal non plus :
-
Communiqué de la LCR.
Les résultats qui commencent à tomber font
apparaître une nette
percée
des listes soutenues par la LCR. Ainsi, Alençon
(61) : 7,27 % ;
Clermont (63) :13,81, % ;Amiens (80)
:6,O5 % ;Quimper (29) :
6,53 % ;Brest (29) :
8,99 % ;Nancy (54) :7 % ; Limoges
(87) : 6,97 % ;
Annecy (74), 6,08 % ; Pau (64),
5,72 % ; Bayonne (64) 7,48 % ;
Bar-le-Duc (55) 10% ; Quimperlé (29),
15,3 % ; Blois (41), 6,04 % ;
Saint-Malo (35) : 6,95 % ; Foix (09)
:10,85 % ; Sotteville-les-Rouen
(76) :14,8 % ; Allauch (13) :18 %. |
-
- 2
mars 2008 : La LCR fait connaître ses consignes de vote aux Municipales
de Laon :
Communiqué
de presse
La LCR
estime qu’il faut mettre
une
claque aux représentants locaux de Sarkozy
(l’UMP
Lefèvre). Il faut
pour cela voter le plus
à gauche
possible…
Car, pouvons-nous faire confiance à un
Parti
Socialiste qu’on ne voit nulle part s’opposer
à Sarkozy ? Le
PS est muet
quand les cheminots se battent, muet quand les caissières de
Carrefour
sont en
grève pour le pouvoir d’achat, muet sur la
manière dont on nous a
imposé la
Constitution Européenne à laquelle nous avions
pourtant dit
« non »
lors du référendum.
Le programme de la liste de gauche
est bien tiède :
par exemple, elle ne remet nullement en cause le pouvoir de la
Lyonnaise des
Eaux et n’envisage pas un retour en régie directe
(la distribution de
l’eau est
déléguée au privé pour un
prix en moyenne 25% plus élevé qu’en
régie
publique).
La LCR n’a pu présenter de liste sur Laon. C’est
pourquoi la LCR de
Laon appelle à voter pour la liste de Lutte
Ouvrière qui est la liste
la plus
opposée à Sarkozy…
Même si nous déplorons le refus de LO pour
établir une
liste unitaire…
A la LCR, nous pensons qu’il faut un
nouveau parti pour révolutionner la
société : un parti
anticapitaliste,
indépendant du PS,
qui rassemble tous
ceux qui veulent lutter réellement contre Sarkozy et ses
amis les
patrons.
Ce
sera un parti : anticapitaliste,
écologiste,
féministe,
internationaliste….
La
LCR de Laon prendra, dans les semaines qui viennent, des initiatives
pour
rassembler tous ceux qui veulent combler le vide à gauche et
organiser
un parti
large, démocratique et résolument
opposé à Sarkozy.
Le
02 Mars 2008
|
- 1er mars
2008 : La LCR fait connaître, par tract, ses consignes de vote aux Municipales
de Soissons.
Elle appelle à battre la droite, à chasse
Errasti, Fénianos et
Wallerand de Saint Just de la mairie, et à voter le plus
à gauche
possible, c'est-à-dire pour les militants de la liste Alliot
"Soissons
pour tous". Télécharger
le tract.
- 25
février
2008 : La LCR de l'Aisne est solidaire des cheminots de
Tergnier qui ont utilisé des moyens actifs lors
des grèves
et sont menacés par la Justice.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’action
vigoureuse des quatre cheminots ternois grévistes, le 15
novembre
dernier, en
pleine grève contre la réforme des
régimes spéciaux, est une riposte à
la
provocation de la S.N.C.F qui avait affrété un
train spécial pour un
client
important.
La direction de la S.N.C.F profite de
cet incident pour poursuivre des cheminots, militants syndicalistes
reconnus.
Elle s’est d’ailleurs déjà
attaquée à d’autres syndicalistes,
notamment
en
région parisienne.
Cela démontre la montée
de la
répression contre les citoyens qui luttent pour sauvegarder
leurs
acquis
sociaux déjà chèrement
gagnés, souvent dans des grèves autrement plus
dures que
celle-ci. Les cheminots de Tergnier ont subi une garde à vue
de plus de
9
heures.
Aussi, la Fédération de
la LCR de
l’Aisne apporte son soutien total aux cheminots de Tergnier
accusés de
« sabotage » par la Direction de
la SNCF. Celle-ci
ayant porté plainte
contre eux, ils comparaîtront devant le procureur de Laon, en
plaider
coupable,
le 25 mars. Pour la LCR, les cheminots ternois sont la
fierté du
mouvement
ouvrier de résistance à Sarkozy.
Le lundi 25 février 2008
|
- 7
février
2008 : MUNICIPALES : communiqué de presse sur
la situation
à Saint-Quentin :
-
La
Fédération
de la LCR de l’Aisne confirme son intention de participer à
la
liste d’unité ouvrière faite
à Saint-Quentin. Pour la LCR,
il importe de faire
l’unité face à la liste
représentante du sarkozysme où figure notamment le
représentant du gouvernement Xavier Bertrand,
auteur des
dernières mesures
contre le mouvement ouvrier, comme la casse des régimes de
retraite…
Depuis
l’élection de Sarkozy, c’est une
avalanche de mauvais coups pour les
classes
populaires, pour les travailleurs, les chômeurs, les
retraités et les
assurés
sociaux ainsi que pour les usagers des services publics que nous sommes
tous
Nous
participons à cette liste, mais en toute
indépendance
vis-à-vis du PS qui a non
seulement été incapable de s’opposer
à la droite mais qui a aussi
participé à
l’offensive patronale contre les
intérêts des classes populaires et
dont
certains représentants se retrouvent aujourd’hui
dans le gouvernement
Sarkozy… tout comme localement certaines figures du PS se
retrouvent
dans la
liste de Pierre André.
Ce
n'est pas avec le PS en tant que tel que nous avons
constitué une liste
d'union. Le protocole d'accord qui préfgure le programme
demande la remunicipalisation
totale de la gestion de l'eau et des transports, ainsi la gratuité du
parking de l'hôpital : ce programme est
rejeté
publiquement par le
PS local ; de même le vote de la section du PS pour
l'exclusion de JP
Lançon du
parti illustre bien le fait que cette liste se situe en totale
indépendance par rapport au PS.
6
février
2008 : Libérez Edmond D. : Des militants de la
LCR ont
participé au rassemblement
devant le Commissariat de police de Soissons
pour exiger la libération d'un père de famille
africain, détenu dans le
local de rétention administrative situé au sein
du commissariat.
- Rassemblement à
Soissons.
- 19 janvier
2008 : La
Fédération de la LCR de l'Aisne se
réunit en congrès à Tergnier
pour préparer son congrès national. La question
à l'ordre du jour est
celle de la
création d'un
Nouveau Parti Anticapitaliste,
plus large que la LCR. Trois positions sont proposées aux
militant-es
dans ce débat démocratique : la
première, portée par Olivier
Besancenot, est de créer un parti
répondant aux besoins des anonymes, des plus
démunis en offrant des
solutions au mouvement social existant. La deuxième consiste
à
s’appuyer sur la gauche de la gauche, avec une logique de
parti. Et la
troisième vise à s’appuyer sur le
mouvement anti-libéral. Les
délégué-es au congrès
national seront élus à la proportionnelle pour
représenter ces positions.
- 14
janvier 2008 : Communiqué de
presse
- La
fédération de la L.C.R de l’Aisne
apporte un démenti formel aux
allégations
contenues dans un article paru dans le Courrier Picard, du 14.01.2008,
suivant
lequel ses militants laonnois participeraient à la liste
conduite par
le PS, à Laon.
Nous entendons
participer
à une liste véritablement à gauche,
indépendante du
PS.
- 24
novembre 2007 : COMMUNIQUÉ :
«
La Fédération de
la LCR émet une vive protestation contre les
"méthodes fascisantes"
employées contre Jean-Pierre Odant, venu pacifiquement
protester contre
la fermeture du Tribunal des Prud'hommes de Château-Thierry,
demander à
être reçu par le Préfet qui inaugurait
le 23 novembre un nouveau
commissariat de police, et qui a été violemment
arrêté par les CRS,
menotté, placé en garde à vue et
inculpé d'outrage et de rébellion.
La police de Sarkozy se croit tout permis. Nous protestons
contre la criminalisation du mouvement social et le non respect des
règles élémentaires de la
démocratie. Ce sont les méthodes
employées
aujourd'hui par Poutine contre ses opposants qui étaient
à l'oeuvre,
sur ordre du Préfet de l'Aisne, à
Château-Thierry, vendredi.
- La
LCR participera à toutes les initiatives prises pour
défendre un des
militants les plus en vue de la résistance sociale dans
l'Aisne. »
-
-
Les CRS
exercent leur violence
contre le leader syndical.
- 20
novembre 2007 : la LCR participe aux rassemblements et manifestations dans
l'Aisne à Laon et à Château-Thierry.
-
Manifestation des
fonctionnaires
du 20 novembre à Laon
- 30 octobre
2007 : La Fédération de la LCR
proteste contre la
suppression du tribunal
d'instance de Château-Thierry,
annoncé par Rachida Dati.
Encore un recul du service public !
- 18 octobre
2007 : des militants de la LCR étaient
présents au rassemblement
des cheminots à
Tergnier. Il faut une suite à ce mouvement.
Unis nous
pouvons faire reculer le gouvernement.
- 6 octobre
2007 : la LCR était présente au FORUM MIGRANTS,
organisé par le Collectif
de Défense des Sans Papiers de l'Aisne,
à Tergnier,
salle des
Arts et Loisirs, à
partir de 14 h.

- 3 octobre
2007 :
EADS:
La LCR veut renationaliser
Consécutivement
à la
publication d'un document de l'Autorité des
marchés financiers
concluant à un délit d'initié massif
des dirigeants d'EADS,
la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) réclame
la renationalisation
et l'ouverture des livres
des comptes du groupe européen
d'aéronautique
et de défense. "Ce sandale éclabousse
à la fois l'ancien
gouvernement de M. de Villepin, qui a laissé faire ou
couvert cette
spéculation à la baisse et l'actuel gouvernement
dont les relations
avec les grands patrons et le monde du business ne sont plus
à démontrer",
déclare la LCR dans un communiqué. La LCR demande
en outre que l'argent
perçu par ces "patrons voyous" soit restitué pour annuler
le plan de
restructuration d'Airbus.
- 29
septembre 2007 : la LCR appelle à
se
mobiliser contre les
franchises médicales.
Elle a pris l'initiative d'inviter toutes les forces de gauche
à des
réunions pour participer à la mobilisation
nationale du 29 septembre
contre les franchises.
- A Soissons,
un rassemblement
est
prévu le Samedi
29
septembre à 11 h. devant le square
Saint-Pierre, face au
marché.
- A Laon,
un rassemblement
est prévu le Samedi
29
septembre, au
marché
du quartier
Champagne à 15 h.
- NON
AUX FRANCHISES MÉDICALES !
- DROIT A LA SANTÉ POUR
TOUS !
Voir reportage photo
- 10
septembre 2007 Retraites: Olivier Besancenot
parle de "déclaration de guerre"
-
PARIS
(Reuters) - Olivier Besancenot, chef de file de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR), estime que les propos du Premier
ministre, François Fillon, sur les régimes
spéciaux de retraite
constituent une "déclaration de guerre".
Le chef du
gouvernement a
dit dimanche que la réforme était prête
et pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si
Nicolas
Sarkozy donnait son feu vert. Elle consisterait à aligner
les régimes
spéciaux sur le régime des fonctionnaires.
Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé
lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de
guerre de la part de
Fillon, il le sait,
d'ailleurs on l'attendait".
"Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des
difficultés économiques qui se profilent en
cascade pour le
gouvernement", a
ajouté le dirigeant d'extrême gauche.
Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du
gouvernement
"à la rentrée sociale, il
s'agit de répondre présent, dans la rue,
dans les mobilisations".
Sans préjuger de la réaction des syndicats de
salariés et
des
Français en général, l'ancien candidat
à l'Elysée de la LCR a fait
remarquer que "dès
qu'on
touche aux acquis sociaux arrachés par nos
anciens ça peut très, très rapidement
se transformer en bordel
dans le pays".
"Le seul
adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face
au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il
ajouté.
- Août
2007
: Au cours de l'université
de la LCR, à Port-Leucate, deux questions en
débat : celle de comités larges de
résistance à Sarkozy et celle de la
création d'un nouveau parti, plus large que la LCR. 5 militants de l'Aisne
étaient
présents.
-
La LCR veut créer
"des comités de
vigilance pour riposter" à Sarkozy
PARIS, 21 août 2007 (AFP) -
Olivier
Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR),
a prôné mardi la
constitution de
"comités de
vigilance pour
organiser la riposte et la résistance"
à Nicolas Sarkozy et au gouvernement, associant
"toute la
gauche".
"Sur la plupart des dossiers sociaux,
le gouvernement a des soucis à se faire. On va droit
à des difficultés
économiques (...) Le
mécontentement
est toujours là", a
affirmé M.
Besancenot sur France 2, en évoquant "la colère
dans les entreprises,
les usines, les universités". Parmi les "coups
portés" par le
gouvernement, Olivier Besancenot a cité la
réduction du nombre des
fonctionnaires et le dossier de
l'assurance
maladie.
"Sur tous ces dossiers-là, il y aura
de la résistance", a-t-il assuré.
Alors que la secrétaire
nationale du PCF
Marie-George Buffet avait évoqué lundi
un grand rassemblement de la gauche à l'automne, Olivier
Besancenot a
suggéré de son côté la création de
"comités de vigilance pour organiser la riposte et la
résistance, qui
associent toute la gauche -
du PS à
l'extrême gauche -,
les organisations
syndicales, les collectifs". Il s'agit "de voir comment
riposter sur les premiers coups qui
seront portés".
Selon lui, "ces comités de vigilance
pourraient discuter de la perspective d'une manifestation nationale en
octobre".
L'ex-candidat de la LCR à la
présidentielle
a observé que "l'opposition à la droite ne se
fera pas uniquement sur
les
bancs de l'Assemblée nationale". Il a confirmé
que le week-end prochain
lors
de l'université d'été de la LCR, il
allait "lancer un appel pour voir
si
on peut concrètement vérifier les conditions pour
lancer
"un nouveau parti de
gauche".
Il s'agirait, selon lui, de créer "un
adversaire de taille pour Nicolas Sarkozy" et de
"regrouper tous ceux qui pensent qu'une
autre
société est encore
possible". |
- 9 juillet
2007 : De passage sur France-Inter dans un
débat avec
Raoult (UMP) sur la lutte des classes, Olivier Besancenot
saisit l'occasion pour
parler de la sucrerie de Guignicourt, dans l'Aisne.
- Juillet
2007 : la Fédération de la LCR lance
une campagne d'affichage
dans l'Aisne
contre la
"franchise médicale" en matière de
santé.
- Début
juillet 2007 : la LCR s'inquiète des suppressions
d'émissions du
service public, surtout celles qui portent un regard
critique sur les
médias dont l'indépendance est menacée
par la clique sarkozyste. Par
exemple "arrêt
sur image"
:

- 27 juin 2007 :
Réunion de création
d'un groupe JCR à Soissons - Mercredi 27 juin à
16 h. - Havana Café, 10
rue Charpentier. Gabriel représentait la
direction
nationale des JCR. Il était accompagné par Karim,
un ancien
Soissonnais. Thomas va lancer le forum. De nouvelles
réunions sont
prévues à la rentrée.
- 25 juin
2007 : Olivier Besancenot est venu
soutenir les salariés de la sucrerie de Guignicourt,
en
lutte contre ma fermeture.
Manifestation sur le parking de la sucrerie.Voir
page entreprises.
Voir aussi le reportage photographique,
l'article
de presse et le Tract
de soutien aux salariés de la sucrerie de Guignicourt
- Voici
ce qu'on trouve ensuite sur le
blog d'Olivier :
-
Lundi
25 juin : Y a
plus de sucre
Par OB,
lundi 25 juin 2007 à 09:48 :: Olivier
Besancenot
En
route pour Guignicourt en Picardie pour soutenir les
salariés de la
sucrerie Saint-Louis, dont la fermeture est programmée en
mars 2008,
après plus de 100 ans d’activités. Plus
de 100 emplois directement
concernés sur le site, sans compter les centaines
d’autres induits, de
la sous-traitance, des saisonniers, des transporteurs. Comme
d’hab, la
multinationale est pleine aux as : il s’agit cette
fois ci
d’une
multinationale allemande, Süd-sucker qui a touché
des centaines de
milliers d’euros de subventions publiques par le biais de
l’Europe et
qui s’apprête à en toucher
d’autres. Le site lui aussi est rentable.
Comme d’hab, les pouvoirs publics se disent impuissants.
Bref, toujours
des licenciements boursiers. L’accueil est chaleureux de la
part des
salariés et des habitants de la ville venus manifester. Pas
d’unanimité
pourtant : des betteraviers agricoles du coin, pas franchement
sur la
paille ( ! ) et pas franchement nombreux à la manif
ne
m’accueillent pas
avec le sourire. Les camarades de la LCR de l’Aisne me disent
que
certains sont très très à droite. Une
« betteravière » (avec
d’ailleurs
une mise en pli en forme de betterave) m’accoste et me
dit :
« vous
n’avez rien à faire ici, c’est notre
problème ! ». Je
lui fais
remarquer que les licenciements, c’est le problème
de tous et je décide
de me taire sur sa coiffure pittoresque.
|
- 17 juin
2007 : Communiqué
de la LCR après le 2ème tour
des Législatives :
-
Les
premiers résultats du deuxième tour confirment
une donnée du premier
tour : le système électoral a
transformé les élections législatives
en
réplique de l’élection
présidentielle. Le taux d’abstention en
témoigne
largement.
Cette
abstention et l’absence de toute proportionnelle
enlèvent toute
réelle représentativité à
l’assemblée élue ce soir,
et une
nouvelle fois
une partie de l’électorat de gauche des quartiers
populaires ne s’est
pas déplacée.
Mais il est clair néanmoins que les résultats du
deuxième
tour atténuent
la vague bleue annoncée.
Visiblement, l’annonce des premières attaques
sociales du
gouvernement,
notamment la TVA sociale
et la franchise médicale ont poussé
de nombreux
électeurs à donner un
premier avertissement au gouvernement en votant en
plus grand nombre contre les candidats de Sarkozy.
Le gouvernement a fait preuve d’un excès de
confiance en
voulant
annoncer très rapidement la couleur de la politique
qu’il se promet de
mettre en œuvre.
Face à cette politique antisociale, la véritable
opposition
sera dans
les luttes et la LCR appelle dès maintenant à se
mobiliser dans l’unité
pour résister aux mauvais coups annoncés. Sarkozy et Fillon ne
méritent
aucun état de grâce.
Pour s’opposer à cette droite arrogante, il est
temps que les
salariés
disposent d’un parti aussi fidèle à
leurs intérêts que l’UMP l’est
à
ceux du MEDEF. La LCR consacrera tous ses efforts dans les mois qui
viennent à ce qu’un tel parti
anticapitaliste voit le jour rassemblant
tous ceux et toutes celles qui veulent que s’affirme une gauche de combat.
|
- 11 juin
2007 Communiqué
de la LCR nationale : Dans un contexte difficile
marqué par l’absence de
la proportionnelle qui empêche toute
représentation des différents
courants politiques à l’Assemblée
nationale et encourage objectivement
le vote dit « utile », la
LCR a progressé en voix et en pourcentage par
rapport à 2002. Les 495 candidats affiliés
à l’association de
financement de la LCR, ont recueilli 533 711 voix, soit
un gain de 213
244 voix par rapport à 2002 (+66%). Dans
plusieurs dizaines de
circonscriptions, les candidat-e-s de la LCR dépassent les
3%. Dans
d’autres circonscriptions, les résultats se
situent entre 4 et 5%,
voire
frôlent les 4% : 4e de la Haute-Vienne, 14e dans le Nord, 7e
du 93, 6e
et 19e de Paris, 3e des Vosges par exemple. Cette progression en voix
et
en pourcentage est un
point d’appui indéniable pour construire un front
de résistance sociale et politique au gouvernement
Sarkozy-Fillon
qui,
dès le mois de juillet, va enchaîner les projets
de loi de régression
sociale. Point d’appui également pour la LCR dans
sa proposition de
construction d’un nouveau parti anticapitaliste,
indépendant du Parti
socialiste.
- Dans l'Aisne,
voir nos consignes de vote dans la page
des Législatives et dans
la presse
- 10 juin 2007 :
1er tour des Législatives. L'abstention
des classes populaires a fait des ravages. Malgré un scrutin
qui lui
est défavorable (en raison de l'absence de proportionnelle),
la LCR
progresse par rapport à 2002 dans quatre circonscriptions :
-
Circonscription |
Voix
en 2002 |
Voix
en 2007 |
Evolution |
1ère
circonscription |
892 |
872 |
- 20 |
2ème
circonscription |
726 |
846 |
+ 120 |
3ème
circonscription |
356 |
891 |
+ 535 |
4ème
circonscription |
571 |
1009 |
+ 438 |
5ème
circonscription |
807 |
895 |
+ 88 |
Total |
3352 |
4513 |
+
1161 |
- 8
juin 2007 : Non
à
la fermeture de la sucrerie de Guignicourt ! Marie-Claude
Laffiac, candidate de la LCR dans la 1ère
circonscription
de l'Aisne,
est allée vendredi 8 juin apporter son soutien aux salariés
de la
sucrerie de Guignicourt. Voir l'article
décrivant la
situation dans la page "Entreprises".
- Fin mai -
début juin 2007 : les candidats
de la LCR
tiennent 8 réunions
électorales dans les 5
circonscriptions de l'Aisne.
Une douzaine de personne en moyenne assistent à ces petites
réunions,
contact chaleureux, débats sur la riposte aux mauvais coups
que prépare
Sarkozy... Notre démarche est comprise : la LCR est unitaire dans les
luttes, mais veut préserver une indépendance
complète vis-à-vis du PS.
On commence aussi à débattre d'un nouveau
parti à la gauche de la gauche,
plus large que la LCR, constitué avec des courants qui ont
une autre
histoire que la nôtre : altermondialistes,
écologistes, courants issus
du PCF ou des collectifs... Voir la page
sur
les Législatives.
-

Réunion à Villers-Cotterêts
avec Brigitte Fourquet,
candidate dans la
5ème
circonscription
|

Réunion
à Soissons
avec Dominique Natanson,
candidat
dans la
4ème circonscription.
|
- 20 mai 2007
: La Fédération de la LCR se déclare solidaire du collectif
Solidarité
Migrants Oise qui a occupé
l'église du quartier
Argentine de Beauvais
pour obtenir un logement pour les sans-papiers. Il semble que cette
occupation a conduit la Préfecture et la Mairie à
se bouger un peu. Des
solutions - provisoires - ont été
trouvées. Sous Sarkozy, l'action de
défense des sans-papiers continue !
- Informations
complémentaires : http://www.educationsansfrontieres.org/resf60
- 17 mai
2007 : Les
candidatures de la LCR pour les Législatives ont
été déposées à
la
préfecture
. Nous présentons des candidats dans les 5 circonscriptions
de l'Aisne.
Ce sont tous des militants habitant le département et
engagés dans les
luttes sociales. Voir la page sur
les Législatives.
- La
presse rend compte de ces
candidatures et interviewe nos candidats : voir
page presse
6
mai 2007
: Sarkozy est
élu !
RÉSISTANCE !
- 1er mai
2007 : la LCR de l'Aisne a
participé à
la manifestation
du 1er mai à Paris, un moment de la mobilisation antisarkozy.
La
LCR appelle à BATTRE
SARKOZY dans les urnes et dans la rue. (Voir nos publications)

- Tête
du cortège de la LCR -
Photo prise par un militant de l'Aisne.
- Voir aussi la vidéo de ce 1er mai
avec
l'intervention d'Olivier Besancenot sur le site de la LCR
-
Manifestations
du 1er
mai 2007 à Paris
Aujourd’hui
c’est le grand jour,
c’est le 1er mai 2007, c’est
la fête du travail,
c’est le jour des
luttes sociales depuis 1896 et de plus nous sommes à
quelques jours du
second
tour de l’élection présidentielle.
Les
syndicats en tête, puis les
organisations politiques. Seulement il y a tellement de monde
qu’il est
impossible de défiler, arrivé à 14h00,
on attend, on piétine, on
s’impatience,
on chante, devant nous des manifestants à perte de vue,
60 000
environ et
puis nous !
La LCR est
là, militants et
sympathisants se regroupent autour du
camion, les militants de l’Aisne sont venus à
Paris pour cette manif
exceptionnelle.
Les
syndicats, se suivent et la
CNT prend sa place dans le cortège juste avant la LCR qui
est suivie de
lutte
ouvrière. Et ce que je vois me plait, me plait vraiment,
cette extrême
gauche
me plait, elle est bigarrée, variée, multiple
mais surtout elle est
nombreuse
et elle est jeune ! Que ce soit dans les rangs de la CNT
où
l’on voit des
centaines de jeunes arborer le rouge et le noir, dans les
rangs de la LCR ou ceux de
LO, les jeunes
m’ont rarement parus aussi nombreux.
Souvent
lors des manifs du 1er
mai, il fait beau, on est heureux et on chante et on gueule
même ! Mais là
c’est différent, c’est plus fort, plus
émouvant, les slogans anti-Sarko
fusent
de toutes parts, et les militants de la grande famille de
l’Extrême
gauche se
rencontrent, animés d’ un but commun, faire
barrage à
Sarkozy !
Brigitte
|
-
- 22 avril
2007 : les résultats du 1er tour
de
l'élection
présidentielle dans l'Aisne : 17059 voix
pour Olivier Besancenot (5,48%).
Voir une analyse
détaillée dans la page des résultats.
- 13 avril
2007 : succès du meeting de soutien
à Olivier Besancenot, à
SOISSONS ,
salle de la Mutualité. Intervention de
militants/militantes de la LCR et d'Alain
Krivine.
Une soixantaine de personnes étaient présentes :
des
jeunes qui avaient mené la lutte contre le CPE, des
syndicalistes, des militants du PCF venus discuter. Une intervention
claire d'Alain Krivine, appréciée par la salle.
La salle
pendant l'intervention
d'Alain Krivine
- 29 mars
2007 : manifestation à Saint-Quentin des
salariés des Papeteries
d'Alaincourt.
La LCR les a rencontrés et soutient leur mouvement. Voir la page
entreprises
- 20 mars
2007 : meeting
d'Olivier Besancenot à Reims, Caveau de
Castelnau. La Fédération
de l'Aisne de la LCR y était
représentée et l'un de ses militants a pris la
parole :
Meeting de
Reims
du 20 mars 2007. Intervention d'un camarade de l'Aisne.
A la
tribune, de
gauche à droite, un militant de Reims, une
militante des JCR, Olivier Besancenot, une militante des Ardennes.
Grand
succès du meeting : plus de 700 personnes, selon la presse.
La salle
se
lève pour applaudir Olivier Besancenot.
- La
Fédération de la
LCR de l'Aisne a participé le 17 mars 2007,
à une
manifestation à Lille,
contre l'EPR, avec le réseau "Sortir du
nucléaire".
- Samedi 10 mars
2007 : la LCR 02 participe au rassemblement contre les
pommes de terre OGM à Septvaux
(Aisne) (voir page
Ecologie).

- 8 mars
2007 : journée de lutte des femmes. La LCR
appelle à manifester à Paris : voir l'appel "Femmes, prenons la Bastille !"
- 5 mars 2007
: un collectif de cinéastes lance un film en
défense des sans-papiers,
intitulé "Laissez-les
grandir ici". La LCR est solidaire.
VOIR LE FILM :
- Février
2007 : La LCR de l'Aisne proteste contre la situation de
ce jeune de Laon,
obligé
de creuser la tombe de son père pour
faire baisser la facture de l'enterrement. Creuser avec 4 copains
la tombe, cela a permis à ce RMIste de faire passer la
facture
de l'enterrement de 1700 à 1200 €.Une croix de
bois,
portant le nom et les dates du défunt écrits
à la
main, a été plantée sur la tombe comme
unique
ornement funéraire. Après coup, de bonne
âmes ont fait des dons au
jeune
Laonnois et même, ont insinué qu'il aurait pu
obtenir des
aides, en suppliant les organismes sociaux... On met les gens dans des
situations impossibles et après, on les humilie ou les
culpabilise. Bravo !
- La section
Val d'Origny-Saint-Quentin de la LCR a tenu une
réunion ouverte le 2007, à 19h30, salle des
mariages, vendredi 16
février, à Origny Sainte Benoîte
. A l'ordre du jour : présentation
de la section, débat
politique, présentation
du comité de soutien à Olivier Besancenot, pot
de l’amitié.
- La Fédération de la
LCR de l'Aisne appelle à participer à la
manifestation du 3
février 2007,
devant le
Centre de Rétention Administrative de Oissel (76) pour la
fermeture de ce centre où sont enfermés des
sans-papiers, des familles, des enfants... .
Photo
Cimade
- 22 janvier
2007 : Déclaration
d’Olivier Besancenot : Un
militant du droit de logement nous a quitté.
L’abbé
Pierre vient de
disparaître. Au nom de la LCR, je salue son action inlassable
en faveur des déshérités, des
sans-abri. Depuis l’appel lancé en 1954, il
était devenu un militant
infatigable du droit au logement pour tous,
n’hésitant pas à payer de sa personne
en s’engageant personnellement, en soutenant les actions de
réquisition, comme en 1994 lors de l’occupation
d’un immeuble rue du Dragon. La fondation, qu’il a
créée, joue un grand rôle au niveau
associatif dans la lutte pour aider les plus démunis.
Aujourd’hui, l’abbé Pierre est couvert
de louanges par
l’ensemble de la classe politique, y compris par
ceux et celles qui n’ont rien fait, ou si peu, quand ils
étaient au pouvoir, par ceux qui n’appliquent pas
la loi sur les 20% de logements sociaux dans leur commune.
Le droit au
logement
pour tous est toujours à conquérir
comme le montre le mouvement des « Enfants de don
Quichotte », le campement du canal Saint-Martin
à Paris et dans beaucoup de villes.
L’application de la loi
de réquisition des
logements vides, la construction
des centaines de milliers de logements sociaux
manquants : c’est le combat qu’il faut
mener aujourd’hui.
- La LCR
appelle au
rassemblement de soutien aux squatteurs de l'immeuble de la rue Selmer
à Laon. Le rassemblement a lieu à 9
heures, mercredi
24 janvier,
devant le Tribunal de Laon.
L'Aisne
Nouvelle, Samedi 20 janvier
- 17
janvier 2006
: La
Fédération de la Ligue Communiste
Révolutionnaire de l’Aisne est indignée
par
le sort qui est réservé par la Mairie, aux jeunes
qui occupent actuellement un
immeuble désaffecté rue
Selmer à Laon.
En
effet, des jeunes gens de 18 à 25 ans ont trouvé
refuge dans cet immeuble
inoccupé depuis plusieurs années afin de passer
l’hiver à l’abri. Ils comptent
d’ailleurs partir dès le 15 mars.
- Au
mépris de la trêve hivernale, la Mairie assigne
ces personnes au tribunal où
ils doivent comparaître le 24 janvier pour obtenir leur
expulsion. Le motif
invoqué est qu’ils utilisent des moyens dangereux
pour se chauffer et
s’éclairer. Comment pourraient-ils faire autrement
dans un immeuble où les
installations nécessaires ont été
mises hors de service volontairement.
Actuellement,
il manque de structures d’accueil pour toutes les personnes
sans domicile.
Certains se retrouvent à Hirson ou Saint-Quentin dans des
chambres d’hôtel. Ne
serait-ce pas l’occasion d’installer une structure
qui éviterait tous ces
déplacements et surtout, serait moins onéreuses
que les nuitées d’hôtel ?
Il
est aussi question de détruire l’école
primaire désaffectée qui se trouve à
côté. Comment peut-on accepter de tels projets
alors que toute une cité neuve
vient d’être construite dans ce quartier ?
La
fédération de la L.C.R de l’Aisne
appelle la population à signer
la pétition de
soutien et à accompagner
les jeunes au
tribunal de Laon, le
24 janvier
à 14
heures.
- 4
janvier 2007 : Olivier Besancenot, des
voeux qui décoiffent : « La
seule chose que
je nous
souhaite à tous et
toutes,
c’est que cette année 2007 ne soit pas
qu’électorale, qu’elle soit
belle et rebelle.
- Le 15
décembre 2006, le meeting
avec Alain Krivine
a
réuni une
quarantaine de personnes dans la petite salle des fêtes de
Mont d'Origny, à 15 km de Saint-Quentin.
Barbara
a
introduit la réunion en rappelant la présence
ancienne quoique peu nombreuse de la LCR dans les années
1970, puis sa croissance rapide depuis 2002, après la
campagne d'Olivier Besancenot, avec l'implantation chez les cheminots
de Tergnier et de Saint-Quentin. Barbara a
rappelé
que la LCR s'était investie dans la
campagne du NON
au
référendum sur le traité
constitutionnel et dans des collectifs : collectif
antilibéraux et collectif de défense des
sans-papiers. Elle a expliqué que la croissance
de la LCR nous conduisait à créer deux
sections nouvelles
: une sur Saint-Quentin et le Val d'Origny et l'autre sur
Tergnier-Soissons-Laon.
Dimitri,
ancien secrétaire de la cellule du PCF du Val d'Origny, a
expliqué les raisons de la dissolution de leur section
votée à une large majorité : le refus
des accords avec le PS
qui sont déjà en tractation en
Thiérache, entre la fédération du PCF
et le PS pour les Législatives (où le PCF ne
présenterait aucun candidat contre Balligand) et les
Municipales (où cet accord avec le PS lui permettrait de
conserver des élus). Il a réaffirmé sa
proximité avec les
idées de la LCR avancées par Olivier
Besancenot.
Alain
Krivine a ensuite pris la parole pour expliquer
d'abord le sentiment de proximité qu'il avait avec ces
anciens militants du PCF, lui qui a été exclu de
ce parti en 1965 parce qu'il refusait le soutien accordé par
le PCF à... François Mitterrand. Il est ensuite
revenu longuement sur l'affaire des
collectifs antilibéraux en expliquant que pour la LCR, ce
n'est pas une question de "casting". La question est la suivante :
Marie-George Buffet ou Clémentine Autain ou Yves Salesse
sont-ils près, oui ou non, à participer
à un gouvernement avec le PS. Le PCF est
écartelé entre sa base qui a pris goût
à l'unité, dans le travail commun et unitaire
avec l'extrême-gauche et l'appareil du parti, soucieux de
préserver ses élus et prêt, pour cela,
à des accords avec le PS. Ce qui est
révélateur de cette volonté du PCF de
garder la porte ouverte à un accord avec le PS, c'est le
refus obstiné de modifier la charte des
antibéraux et de garder à tout pris le flou d'une
formule : "Nous ne
participerons pas à un gouvernement dominé par le
social-libéralisme" quand
la LCR proposait de remplacer par quelque chose de clair : "Nous
ne participerons pas à un gouvernement avec la direction
actuelle du PS, ni ne ferons d’accord parlementaire avec
elle".
La discussion a
permis d'aborder plusieurs points : la question écologique
et ses liens avec nos positions anticapitalistes, les collectifs
antilibéraux et leur avenir. La LCR est
prête à continuer
à agir de façon la plus unitaire possible avec
les militants des collectifs et même, dans
certaines circonstances, avec les militants du PS, dans les luttes.
Mais la LCR a pour devoir d'éviter que les illusions et les
confusions qui règnent aujourd'hui dans les collectifs ne
nuisent finalement à l'unité réelle de
la gauche anticapitaliste.
Aurore
a conclu le meeting avec la proposition pour les personnes
présentes de rejoindre
la campagne d'Olivier Besancenot.
 A l'issue du meeting, Alain Krivine
à dédicacé son livre à
plusieurs participants.
- La
LCR de l'Aisne
organise un meeting avec
Alain Krivine,
le 15
décembre
2006, à Mont
d'Origny,
près de Saint-Quentin, dans la salle des fêtes de
la
mairie, à 20
heures.
- 30
novembre 2006 : la LCR de l'Aisne a
organisé un
bus pour aller à
Paris assister
au meeting d'Olivier Besancenot. Une vingtaine de
militant-e-s
de l'Aisne se sont retrouvé-e-s dans la salle de la
Mutualité, à Paris.
Voici un compte-rendu du meeting par Brigitte, militante de Laon.
OLIVIER
A LA
MUTALITE !
Pour
son meeting d’ouverture de campagne le 30 novembre 2006
à la
salle de la
Mutualité à
Paris, Olivier Besancenot avait
prévu plusieurs intervenants.

La
salle de
la
Mutualité, jeudi 30 novembre
Le
premier orateur est
une
oratrice, une toute
jeune femme de la JCR,
qui vient crier sa révolte de voir les politiques nier et
rejeter les jeunes,
ceux des banlieues, les lycéens, les étudiants,
les
jeunes salariés. Elle
rappelle les actions passées, la puissance des jeunes dans
l’action anti-CPE. Elle
vient dire combien
la jeunesse est une
force qui compte, capable de s’organiser,
de développer une énergie
renouvelable. Elle
parle d’avenir et
affirme : OUI
c’est possible pour la jeunesse d’agir ensemble
aujourd’hui et pour
demain !
Lui
succède une autre jeune femme, membre du
Collectif
national droit des femmes qui évoque les
manifestions du
25 novembre
lors de la Journée
internationale de
lutte contre les violences faites aux femmes
et dresse un constat édifiant de la situation des femmes.
Elle
présente dans
les grandes lignes, les
travaux
menés
par le Collectif dans la préparation de la loi-cadre. Cette
loi
à l’instar de
la loi espagnole, va enfin reconnaître les violences
psychologiques, prendre en
compte les discriminations racistes, sexistes mais également
lesbophobiques.
Cette loi prévoit de
lutter
contre le processus prostitutionnel en sanctionnant le client et en
supprimant
les infractions à l’encontre des
prostituées. Cette loi
devrait enfin protéger
les femmes, toutes les femmes, celles qui
subissent non seulement la prostitution mais aussi les
violences au sein même de leur entourage,
dans leur famille
parfois dans leur
couple. Cette loi va
pour la
première
fois prendre les femmes en compte, toutes les femmes, dans tous les
aspects de
leur vie !
Puis un
représentant des
salariés de la filiale Colisposte
a pris la parole. Il
décrit, la situation des salariés sous pression
constante
qui travaillent dans
des conditions épouvantables (harcèlement,
accroissement
des contrats
précaires, rejet des propositions de négociation…)
il raconte leurs actions, leur grève qui regroupe de
nombreuses agences et qui prend de l’ampleur, leurs
revendications et
leur
détermination. Après son intervention, un autre
camarade
dans la lutte
intervient.>
Il
s’agit d’un
représentant de
l’intersyndicale de la société Reynolds
qui vient ici la
mort dans l’âme raconter comment leur
société a
été sabordée sur
l’hôtel des
profits. Il est émouvant, c’est fort et
ça met la rage,
il clame avec désespoir
leur
nouveau son mot
d’ordre « le
boycott des stylos
Reynolds » !! Puis
l’infirmière du personnel des
Reynolds vient dire
quelques mots, elle raconte, comment « ça
casse » un homme, une
femme, de perdre son emploi, de voir sa
vie
s’effondrer, des mots simples et
retentissants !
Dernier
intervenant, un
employé aux
bagages de l’aéroport
de Roissy qui raconte les
pressions
et les vexations
subies par les
personnels musulmans. La direction et la préfecture qui les considèrent comme des
« terroristes
potentiels » leur supprimant leur
accréditation (les
fameux badges) les
privant ainsi de leur travail. Sans avoir fait
l’objet de licenciements,
ils sont désormais privés d’emplois.
Après
ces interventions,
Olivier prend la
parole, sans prompteur et sans notes, pour
un discours fluide, fort, passionné et passionnant.

Intervention
d'Olivier
à la tribune, jeudi 30 novembre 2006
D’abord,
il évoque les cadors de la politique. Ceux de droite au
cœur du Medef,
dans une politique en faveur des
entreprises, du patronat, dans une quête
de profits écoeurante, générant les
discriminations les plus inhumaines sous la
bannière du tout-sécuritaire. Cette droite qui
adapte la vie de chacun aux
grands principes
économiques, qui réduit
la durée de la scolarité obligatoire de 16
à 14
ans en envoyant des ados trimer
pour 25 % du SMIC. Une droite
qui laisse
ses pauvres et ses vieux sur le bas-côté, qui
oublie,
méprise et viole les
Droits de l’homme et de l’enfant, qui
considère sa mission de
terre d’asile
comme une pratique obsolète, une droite qui dresse les
français les uns contre
les autres. Puis, Olivier rappelle
les
actions de la
gauche plurielle, cette gauche au service du
patronat, pour ne pas dire aux ordres du MEDEF. Dans la
salle,
on sourit, on
rit, mais on rit jaune !
On
pense
à
tout ce gâchis, à la
réduction des acquis sociaux, non seulement
acceptée
par le parti socialiste mais orchestrée par lui, pour
permettre soi-disant de
sauver une
couverture sociale, des
emplois, des retraites. Olivier dresse, sans haine, le
constat
de
l’échec
général d’une gauche qui
s’est
égarée loin
de sa propre idéologie, d’une gauche navrante.
Puis
il décrit la campagne
qui commence. Cette campagne si particulière, cette
campagne qui zappe le premier tour, tous
les discours des politiques portant déjà sur le
second
tour, donnant ainsi
l’illusion aux
électeurs que c’est
« déjà
joué » !
Olivier aborde les objectifs de la LCR,
son
positionnement et les champs du possible. Il évoque toutes
les
ouvertures d’une
politique anticapitaliste profonde. Il parle des richesses
et de
leur
redistribution, du délicat sujet des impôts, de
l’injustice fiscale, de la TVA
qui devrait être supprimée sur les produits de
1ere
nécessité frappant plus
lourdement les revenus modestes. Par ailleurs il rappelle
également le
contraste avec les faibles taux d’imposition sur les
capitaux, sur la
fortune.
Du thème
des salaires,
des minima sociaux
et des licenciements,
il parle
longuement, rappelant
les
propositions
de la LCR (SMIC à 1500 euros nets, augmentation des minima
sociaux et des
salaires de 300 euros, l’interdiction des licenciements collectifs et individuels,
la garantie pour
tout salarié de disposer d’un emploi stable
à plein
temps, droit à la formation).
Olivier aborde encore de nombreux thèmes, comme la
nécessité de la construction
de logements sociaux, la réquisition des logements
inoccupés, l’environnement,
le coût de l’entretien de
l’armée et des armes
nucléaires, des possibilités
concrètes du financement
de la
politique de la LCR. Pour finir il évoque son positionnement
de
candidat aux
élections. Il rappelle qu’il est toujours
favorable à
une candidature
unitaire,
mais dans le respect des valeurs défendues par la LCR et
dans le rejet
d’une
alliance avec le PS.
Son énergie
communicative
soulève la salle, ravive les
cœurs, ceux des vieux de notre
génération, ceux des
jeunes fort nombreux qui se
préparent à prendre la
relève !
Brigitte, Laon
|
- 25
novembre 2006
:
au cours d'une
conférence de presse, Dimitri
Séverac, secrétaire de la section du Val d'Origny
du PCF,
annonce la dissolution de sa section et l'adhésion
à la
LCR.

Le
Courrier
Picard, 27 novembre 2006
- Nuit
du 17
au 18
novembre
2006 : des militants de la LCR participent à la
mobilisation autour des familles rroms qui dorment dans la rue. Avec
d'autres militants du Collectif de défense des sans-papiers
02,
ils ont dormi dans leur voiture, devant la préfecture, tout
comme une famille rrom avec leurs enfants.
L'Aisne
Nouvelle, 18 novembre
- 10
novembre 2006: le
numéro de Novembre de "CARTON
ROUGE",
journal des lycéens des JCR-LCR de l'Aisne a paru. Voir sur
la page
des
publications.
- 7
novembre 2006
:
La LCR apporte
son soutien aux TASQ qui résistent !
- Depuis
que le Tribunal du
commerce a prononcé la liquidation judiciaire des Teintureries
et
apprêts de Saint-Quentin le 28 octobre dernier,
le
personnel est entré en lutte. Par un vote à
l’unanimité les salariés ont
décidé
l’occupation de
leur usine pour
entretenir les machines dans l’espoir de trouver un
repreneur. Cette
même
technique d’occupation de l’usine qui a fait ses
preuves à Saint-Germain
emballage, à Soissons. A Saint-Quentin, le
repreneur
s’était manifesté, mais dans
l’incapacité de boucler son financement dans les
délais
impartis la société
Togonal n’avait pu déposer son dossier. En
attendant, le
personnel ne désarme
pas et la solidarité
fonctionne. En effet, des employés de la société
Tergal Fibres
qui avaient fait eux aussi
l’objet d’un plan social, les ont rejoint dans la
lutte. <
- 1er
novembre 2006
: La
campagne
d'Olivier Besancenot est lancée ! Dans l'Aisne,
nous
sommes à la recherche de signatures
de maires, car le
système de parrainage de 500 maires est un
véritable
obstacle antidémocratique. Si
vous connaissez un maire qui peut signer, non pas pour
"soutenir" Besancenot, mais simplement pour qu'il ait le droit
de se
présenter, envoyez
nous un e-mail.
« Pourquoi
je
suis
candidat », par Olivier Besancenot
« Vous
le savez sans doute, la
LCR m’a demandé de la représenter pour
la seconde fois
à l’élection
présidentielle. Cette campagne électorale
débute
sur des bases
politiques aberrantes. En moins d’un an, on a vécu
une
séquence sociale
et politique exceptionnelle : la victoire retentissante du
« non » de
gauche contre le traité constitutionnel européen,
un
grand vent de
révolte de la jeunesse des quartiers, puis des millions de
manifestants
contre le CPE. La question sociale devrait donc logiquement
s’imposer
comme thème majeur... Eh bien non, la campagne
débute sur
l’immigration
et l’insécurité. Sarkozy rêve
de refaire le coup de
2002 et, à nouveau,
le PS rentre dans son jeu, alors qu’une des leçons
du 21 avril,
c’est
que jouer avec la peur est le plus court chemin vers
l’extrême
droite.
« Notre
premier boulot,
dans le cadre de cette campagne, c’est de faire
de la question sociale une question incontournable. La
contestation
anticapitaliste qui s’est manifestée avec force
dans la rue doit
s’exprimer à nouveau dans les urnes. Les sujets ne
manquent pas,
tant
la droite au pouvoir et le Medef nous en mettent plein la
tête
tous les
jours ! Le patronat licencie des dizaines de milliers de
travailleurs,
comme chez Peugeot ou à EADS-Toulouse. Son seul
critère
de décision,
c’est le fric, ses profits. Les gouvernements qui se
succèdent
privatisent à tour de bras tout ce qui peut
dégager des
bénéfices pour
les grands actionnaires, malgré un bilan qui, sur le terrain
de
la
sécurité, du prix ou de la qualité du
service
rendu est mauvais avec,
comme dernier exemple en date, GDF. Et pour les services publics qui
demeurent, c’est le tour de vis budgétaire [...].
Les attaques
pleuvent
contre le code du travail, avec la multiplication des contrats
précaires. Des coups sont portés contre la
Sécu et
le droit à la
retraite.
« Les dégâts
sociaux des
politiques libérales
capitalistes sont colossaux : la France est
l’une des plus
grandes
puissances économiques du monde, un pays riche... dans
lequel
vivent 7
millions de pauvres, dont 3,5 millions de mal-logés. Un pays
riche où
des millions de salariés ou de travailleurs
indépendants
ont de plus en
plus de mal à joindre les deux bouts. Un pays riche
où
tout augmente,
mais jamais nos salaires, nos pensions de retraite ou nos minima
sociaux !
« La droite au pouvoir, ce sont
aussi les
expéditions
militaires en Afrique ou au Moyen-Orient pour y
défendre
les intérêts
de la bourgeoisie française et de ses alliés, les
gouvernements des
États-Unis et d’Israël, dans une
continuité
néocoloniale et
impérialiste séculaire. Et qu’importe
que cela se fasse
en soutenant
des régimes corrompus, autoritaires ou dictatoriaux, au
mépris des
droits des peuples, ces
« indigènes ». La
droite au pouvoir, c’est
enfin le retour en force de l’ordre moral avec des
discriminations dans
tous les domaines : sexuelles, sexistes et racistes. Sexistes
et
sexuelles d’abord, parce ni les violences et les
discriminations contre
les femmes, ni l’homophobie n’ont disparu. Raciste
enfin, cette
politique qui expulse des enfants sans papiers ou rafle les pauvres,
immigrés ou issus de l’immigration, à
Cachan. [...]
« Il y a un an, Ziad et Bouna
mourraient,
pourchassés
par la police, dans un transformateur. Un an après, rien
n’a
changé
pour les jeunes des quartiers qui se sont révoltés
suite à ce tragique
événement : on ne leur promet
qu’un avenir de
précarité. Des flics, des
flics, et encore des flics, pour passer cette jeunesse
« au
Karcher »,
pour chercher des gamins à la sortie des écoles
et les
expulser ou pour
réprimer les mouvements sociaux, voilà le projet
de
société qui motive
Sarkozy. Il se présente comme le candidat du courage et de
la
rupture.
Mais sa rupture consiste à empirer le caractère
antisocial de la
politique du gouvernement. Et quel courage y a-t-il à se
rendre
dans
des quartiers aux mille problèmes entouré par
mille CRS
et autant de
caméras de télé ? Et quel
risque prend-t-il
encore à mener campagne...
en maîtrisant les rouages du ministère de
l’Intérieur ?
« De
lui, comme de Chirac
et de Villepin, ces zélés
serviteurs du Medef, on en a soupé. Alors, il faut, tous
ensemble, s’en
débarrasser, c’est une mesure de
salubrité publique. Il
faut shooter la
droite sans l’ombre d’une hésitation. Mais il faut le faire sans
illusion aucune sur la politique de la direction du PS.
Nous
n’avons
pas le même « désir
d’avenir » que
les candidats à la candidature du
PS, car ils incarnent une
gauche qui
s’aplatit dès que le Medef
fronce
les sourcils, une gauche dont la politique est
génétiquement modifiée
en politique de droite dès qu’elle arrive au
pouvoir.
« Face à cette droite
dure, il faut,
au contraire, une
gauche de combat, avant comme après 2007, une
gauche
anticapitaliste et
antidiscriminations que ma candidature veut incarner. [...] La
politique que nous voulons passe par le partage des richesses pour en
finir avec les inégalités, le chômage
et la
précarité
généralisée. Elle
exige d’avoir la volonté de faire en sorte que le
mot
« égalité »,
placardé sur le fronton de toutes nos écoles, ne
soit
plus un slogan
creux, mais devienne une réalité de la vie
quotidienne
entre les hommes
et les femmes, entre les générations, entre les
choix
d’orientation
sexuelle, entre les cultures et quelles que soient nos origines. Elle
nécessite de sortir de l’ère du profit
qui engendre les
guerres,
détruit nos vies et la planète. Tout ceci passe,
bien
sûr, par des
mesures d’urgences, concrètes que
j’aurai l’occasion de
défendre dans
cette campagne.
« À
la LCR, nous
ne prétendons pas être les seuls à
porter ces aspirations. Nous
sommes
favorables à des candidatures
unitaires de la gauche anticapitaliste et antilibérale aux
élections de
2007. Il faudra bien que se regroupent tous ceux qui
s’opposent,
au nom
de l’anticapitalisme, à cette
société
d’inégalités et de
discriminations, et le plus tôt sera le mieux.
C’est pourquoi
nous
poursuivons la discussion avec tous ceux qui ont mené
ensemble
la
bataille victorieuse du 29 Mai, avec tous les partis qui ont
appelé à
voter « non », du PCF
à LO. Je comprends
que le porte-parole de la LCR
ne peut pas, en l’état,
fédérer cette
diversité. Donc, je le répète une
fois de plus ici, je suis
prêt
à retirer ma candidature pour en
soutenir une autre, si un accord politique
était
trouvé entre tous les
courants qui n’ont pas renoncé à
transformer radicalement
la société.
Mais pour que cet accord soit trouvé,
il faut la garantie absolue que
cette candidature unitaire n’aille pas, à terme,
servir de
caution à la
direction du PS, par souci
« d’efficacité ».
Et la politique
passée et
actuelle de la direction du PCF, sa participation sans sourciller
à un
gouvernement qui, de 1997 à 2002, a privatisé
plus que
ses
prédécesseurs de droite, sa prétention
à
vouloir poursuivre,
aujourd’hui encore, la discussion avec une direction
socialiste qui a
renoncé à transformer la
société, tout ceci
ne nous rend guère
optimistes. Alors oui, la LCR est entrée en campagne. Une
campagne
ouverte, qui veut rassembler celles et ceux qui sont en accord avec les
idées que je développe. Je les appelle
à prendre
contact avec les
sections de la LCR. Le meilleur moyen pour que la politique
à
laquelle
on aspire pèse demain sur les décisions qui
seront
prises, c’est de lui
donner le maximum de poids au premier tour et surtout, surtout, de
retrouver le chemin de luttes massives et unitaires.
« N’oublions
jamais que
les congés payés ne figuraient
dans aucun programme électoral et, d’ailleurs,
pour les
grèves et les
manifestations, je serai candidat jusqu’au bout et je ne me
retirerai
pour personne... Toujours facteur, et toujours prêt
à me
battre aux
côtés des miens, jeunes, travailleurs ou
chômeurs,
qui savent comme moi
ce qu’est l’exploitation. [...]
« Je propose simplement
d’être le
porte-voix de toutes
celles et de tous ceux qui subissent l’exploitation et
l’oppression,
sous quelque forme qu’elle soit, et qui en ont assez que
leurs vies
soient sacrifiées sur l’autel des profits
d’une toute petite
minorité
aussi égoïste que cynique. Je veux être
le porte-voix
de leurs colères.
Et aussi de leurs espoirs, celui de voir, un jour, naître une
nouvelle
société qui permette à la fois
l’émancipation collective et
l’épanouissement individuel.
Olivier
Besancenot
|
- 27
octobre 2006 :
des militants
du PCF de l'Aisne entrent en discussion avec la
LCR. Ils
sont en désaccord avec la direction de leur parti, sur la
question d'un accord avec le Parti Socialiste qu'ils refusent, tant au
niveau local qu'au niveau national. Ils envisagent de quitter le PCF.
Un meeting public est en préparation.
- 19
octobre 2006 : La régularisation de la famille malgache
soissonnaise pour laquelle nous nous battions dans le
département de l'Aisne vient d'être
arrachée !!
- Après
une
pétition de 3000
signatures
dont celle de centaines de lycéens, d'enseignants, de
travailleurs et jusqu'à celle d'élus socialistes
comme
les présidents du Conseil général et
du Conseil
Régional,
- après
une
manifestation hebdomadaire
tous les
samedi après-midi devant la sous-préfecture de
Soissons,
- après
que les
membres du collectif
RESF soient
entrés dans l'illégalité et aient
caché la
famille pendant 7 semaines,
- après
un
parrainage
républicain des trois
enfants par le maire PCF de Courmelles,
- après
que les
collègiens de
la ZEP Gerard
Philipe aient fabriqué sur papier d'écolier une
pétition qui leur était propre,
- après
que les
lycéens aient
préparé un badge à porter dans le
lycée
Nerval de Soissons,
- après
que les
professeurs des
écoles
aient envisagé d'utiliser le système d'alarme
incendie
pour mobiliser tout le quartier en cas d'intervention
policière
dans une école,
la préfecture a cédé et
promis publiquement
un titre de séjour
!
Il est
à noter que l'unité la plus large a
été préservée et
étendue. On note
dans les organisations qui soutiennent le collectif la
présence
initiale de Sud et de la LCR, vite rejoints par le PCF et les Verts,
mais aussi le MJS ou la FA, des organisations chrétiennes
(Action Catholique Ouvrière) et des organisations syndicales
:
tous les syndicats enseignants du SDEN-CGT au SGEN-CFDT, en passant par
la FSU, l'UNSA et SUD-Education, qui figure parmi les membres
fondateurs... mais aussi deux UL-CGT (Soissons et
Château-Thierry)...
Les
militants
de la LCR ont
joué un grand rôle dans le maintien de cette
unité
et l'élargissement de la mobilisation.
On notera par contre le refus du député de
Soissons
Jacques Dessallangre (ex-chevénementiste
apparenté PCF)
de s'impliquer publiquement : il est membre du collectif du 29 mai,
soutient Clémentine Autain, prend des positions
avancées
sur certains points (refus de la privatisation de GDF...) mais on peut
se demander quelle sorte de "gauche de la gauche" on a là
qui
n'a pas un mot pour défendre les sans papiers et se retrouve
même à la droite du PS local sur cette question.
Le PS se
limite, lui, à l'idée d'un "moratoire sur les
expulsions"
: ce qui veut dire quoi ? On attend l'élection de
Ségolène et on reprend ensuite les charters,
comme au bon
vieux temps de Mitterrand et de Jospin ?
- 13
octobre 2006
: Marie-George
Buffet, secrétaire nationale du PCF, est venue
discuter
avec une soixantaine de personnes,
à la maison des syndicats de Soissons. Elle a
été
interpelée
par un de nos camarades
qui lui a fait remarquer qu'elle employait curieusement le mot
"rassemblement" tantôt pour évoquer un
rassemblement
antilibéral (idée que nous partageons),
tantôt pour
évoquer un "rassemblement de toute la gauche" qui ne peut se
faire qu'avec le PS social libéral. M.-G. Buffet a
affirmé qu'elle n'était pas stupide et qu'elle ne
recommencerait pas l'expérience de la gauche plurielle. Elle
a
été applaudie alors par la salle.
- Octobre
2006
: sortie
d'un numéro de Carton
rouge !
, le journal des lycéen-ne-s de la JCR/LCR de l'Aisne. Voir
la
page sur les
publications.

-
- 7
octobre 2006
: la LCR
proteste contre le plan
de licenciements
à la verrerie
de Soissons, Saint-Gobain
Emballages. Les raisons
économiques avancées sont peu convaincantes et
l'on
devine qu'il s'agit davantage d'une opération
boursière
visant à "alléger" en personnel l'usine de
Soissons avant
cession de cette branche. A l'heure où le verre est
plébiscité pour son intérêt
écologique grâce à l'organisation du
recyclage, les
licenciements annoncés serviront, encore une fois, les
intérêts du capital et non
l'intérêt
collectif. La LCR rappelle sa position : pour l'interdiction
des licenciements collectifs.
La
verrerie de
Vauxrot,
à Cuffies est l'une des entreprises les plus anciennes du
Soissonnais,
avec une forte tradition syndicale.
- 23
septembre 2006
: la LCR
appelle à participer au parrainage républicain de
la
famille malgache menacée d'expulsion à la mairie de Courmelles,
le samedi 23
septembre, à 16
h.
- Septembre
2006
: La LCR de l'Aisne appelle à participer
à
toutes les actions du Collectif
de
défense des sans papiers de l'Aisne :
rassemblement tous les
samedis à 14 h.30
devant la sous-préfecture
de
Soissons.
Rassemblement
du 9
septembre
2006
- 8
septembre 2006
:
Après le rejet du recours de
la famille
malgache de Soissons, la LCR appelle à participer
à
toutes les actions de protestation : lettres au préfet pour
exiger la levée de l'arrêté de
reconduite à
a frontière, manifestation
Samedi
9 septembre à 14
h.30 devant la sous-préfecture de Soissons.
Rassemblement
de
militants du
Collectif de défense des sans-papiers 02
devant
l'école de Diana,
le jour de la rentrée (L'Union)
- 31
août 2006
: la LCR
proteste contre la rafle
de sans-papiers
qui a eu lieu à
Soissons, ce matin. Une
famille malgache, réfugiée en France
après que le
père de famille ait été
tabassé par les
partisans du nouveau président en 2002, a
été
arrêtée au petit matin. Elle avait
déposé un
dossier de demande de régularisation qui semblait en
béton pour les membres du collectif
de défense des sans-papiers de l'Aisne : les trois enfants
étaient
scolarisés : la petite (8 ans) à
l'école du Tour
de Ville, le second garçon (13 ans) au Collège
Gérard Philipe
et l'aîné (17 ans) doit rentrer au
Lycée
Léonard de Vinci : il venait d'obtenir une bourse nationale
au
mérite !
On voit bien que la
circulaire Sarkozy
a servi de piège pour cette famille qui est
allée
déposer un dossier puis qui a été
raflée au
domicile qu'elle venait de déclarer. La famille a
été emmenée dans un centre de
rétention
près de Rouen.
La Fédération de l'Aisne de la LCR demande la
libération immédiate de cette famille et la
délivrance de titres de séjour.
- La
LCR
appelle au rassemblement
des usagers de la ligne Soissons-Roissy, samedi 26
août 2006,
sur le marché de Soissons, le matin, pour protester contre
la
décision de suppression de cette ligne par le Conseil
général socialiste. Il s'associe à
l'appel du
Collectif soissonnais pour une gauche populaire et
antilibérale :
La
ligne Soissons-Roissy doit
continuer !
Le Collectif
soissonnais pour une Gauche
populaire
et antilibérale, alarmé par la
décision de
suppression de la ligne Soissons-Roissy
considérée comme
"non rentable",
- rappelle
qu'on a
affirmé aux
chômeurs du Soissonnais qu'ils devaient être
mobiles et
qu'aller travailler à Roissy était une "chance
à
saisir",
- met en
garde contre le risque de
perte
d'emplois pour ceux qui n'auront plus le moyen de se rendre au travail,
au moment même où la situation de l'emploi
s'aggrave
encore dans le Soissonnais (Cartonneries, Baxi...),
- réaffirme sa
volonté de
défendre les services publics et
de
promouvoir des politiques écologiquement
responsables
- réclame
qu'on
écoute les usagers
de la ligne au lieu de faire la sourde oreille,
- exige que le maintien de
la ligne
après
le 31 août en attendant que le Conseil
général et
les collectivités locales mettent en place les concertations
nécessaires à l'amélioration de ce
service public
indispensable
- appelle
les Soissonnais
à participer
à la grande matinée de mobilisation, le samedi 26
août au matin, sur le marché, et à la
conférence de presse publique à 11 h.30
à la salle
de la Mutualité.
|
- Du dimanche
27
août au soir au jeudi 31
août
2006
au matin, la LCR a tenu
pour la quinzième fois son université
d’été. Des militants de l'Aisne y ont
participé.
Différents thèmes ou cycles sont
proposés aux
participant-e-s. Elle a lieu au village
de vacances « Les Carrats »
à Port-Leucate.
La situation
créée au Liban,
à Gaza,
en Cisjordanie
par
la guerre d’agression déclenchée par le
gouvernement
israélien a été
traitée le dimanche 28 août entre 17h et 19h. Le débat à
gauche
lié aux enjeux de l’élection
présidentielle de 2007 a été
abordé dans le
cadre d’un
débat
contradictoire le mardi 29 août, entre 14h et 17h, avec les
organisations de la gauche du non, invitées par la LCR. Olivier Besancenot
était
présent à l’occasion de cette
université d’été et a tenu
un meeting le lundi 28
août.
- 29
juillet 2006
: Plusieurs
milliers de
personnes ont manifesté ce samedi à Paris contre l'offensive
israélienne au
Liban et à Gaza. La
marche parisienne s'est faite à l'appel,
entre autres, des associations France-Palestine, du
MRAP, des
Indigènes
de la République, des syndicats Solidaires et Sud-PTT,
des Verts, du
PCF, de la Ligue
communiste
révolutionnaire ou du Parti des
travailleurs.
-
-
25
juin
2006
: La conférence
nationale de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR),
réunie les 24 et 25 juin à la Plaine-Saint-Denis,
a
décidé de lancer la candidature d'Olivier
Besancenot à l'élection
présidentielle de 2007.
Olivier
Besancenot à Vic-sur-Aisne en soutien aux Vico en novembre
2005
Nous
ne fermons
pas toutefois la porte à une candidature
unitaire à la gauche du Parti socialiste.
"La
majorité des militants de la LCR a
décidé de lancer la campagne dès
cette conférence nationale et de présenter la
candidature d'Olivier
Besancenot", peut-on lire dans la déclaration
votée par 81%
des 190
délégués de la conférence
nationale. La déléguée
de l'Aisne a voté dans ce sens.
Pour autant, la LCR
entend poursuivre la
bataille pour
une candidature unitaire issue des forces ayant
participé à la campagne victorieuse du "non" de
gauche lors du
référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution
européenne.
- 10
juin
2006
: la
LCR soutient l'appel du Collectif
des
sans-papiers de l'Aisne et participe au parrainage
républicain de Maeva et Méral, à la
mairie de Pinon
à 17 h. 15.
Leurs parents, en France
depuis 2001, sont d'origine turque. Maeva est scolarisée
à Pinon.
- 6
juin
2006
: on
nous annonce des mesures Sarkozy pour régulariser les
enfants
nés en France et scolarisés en France. Voici le
point de
vue de la LCR :
Communiqué
de
la LCR : « Contre les expulsions,
renforcer la
mobilisation. »
Depuis
2004, le Réseau éducation
sans
frontières dresse une muraille de solidarité pour
protéger les élèves sans-papiers et
leurs familles
de l’expulsion. Son action rencontre un écho
grandissant dans
l’opinion. En témoignent les 40 000 signatures au
bas de la
pétition « Nous les prenons sous notre
toit », l’engagement pris de
« cacher les enfants
menacés » par des
personnalités mais aussi par
de simples citoyens.
C’est le succès de cette
mobilisation qui a
contraint N.Sarkozy
à annoncer qu’il allait régulariser les
élèves sans-papiers et leurs familles. Cette
annonce n’a
rien d’humanitaire. Elle relève de
l’affichage politique et d’un
coup médiatique. 1200 familles seraient
concernées alors
que le, ministère de l’intérieur
dénombre, par
ailleurs, 50 000 familles dépourvues de titre de
séjour.
Il est scandaleux d’exiger des enfants qu’ils ne
parlent que le
français. Les conditions draconiennes qui figureront dans la
circulaire envoyée aux préfets conduit tout droit
aux cas
par cas, laissés à
l’appréciation de
préfectures qui doivent faire du chiffre pour que
l’objectif de
25 000 expulsés soit atteint, avec en prime une forte
incitation
au retour.
La
LCR
réaffirme
son soutien à la campagne lancé par RESF, exige la
régularisation sans
condition de TOUS les élèves sans-papiers et de
leurs
familles, l’arrêt des tracasseries
administratives, des
intimidations policières. Au-delà,
c’est tous les
sans-papiers qu’il faut régulariser.
-
- Fin
mai
2006
: les
militants de la LCR de l'Aisne
commencent à préparer la Conférence
Nationale qui
devra décider de la présentation d'un candidat
à
la Présidentielle. Dans la LCR, les débats sont
démocratiques et souvent animés : plusieurs
"plateformes"
proposent des textes et des orientations. La question est celle des
candidatures unitaires : l'union d'accord, mais avec qui ? La LCR
refuse tout accord électoral ou de gouvernement avec le PS.
- 19
mai 2006
:
Ouverture du
site de la LCR de l'Aisne
- 13
mai
2006
: Les
copains de la LCR ont participé au
parrainage républicain de sans-papiers roumains. Voir les articles
de presse
- 12
mai
2006
: Le
dernier numéro de L'AISNE-ROUGE
vient
de sortir. Voyez
la page
sur nos publications.
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