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Dans l'actualité de la LCR de l'Aisne

    • Octobre 2008 Besancenot toujours en tête du palmarès des opposants à Sarkozy
      Olivier Besancenot se classe de nouveau en tête du palmarès des meilleurs opposants à Nicolas Sarkozy en octobre, pour le cinquième mois consécutif, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI rendu public jeudi. (Reuters)
      Le leader d'extrême-gauche Olivier Besancenot se classe de nouveau en tête du palmarès des meilleurs opposants à Nicolas Sarkozy en octobre, pour le cinquième mois consécutif, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI rendu public jeudi. 

      Le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est cité par 20% des sondés (+4%).
      Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, arrive en deuxième position avec 12%, en hausse de quatre points également.
      L'ancienne candidate présidentielle du PS Ségolène Royal et le président du MoDem François Bayrou se partagent la troisième marche du podium, à 6%. La dirigeante socialiste recule d'un point, le leader centriste de neuf en un mois.
      Viennent ensuite François Hollande, Martine Aubry et Manuel Valls. Marie-George Buffet, Arnaud Montebourg, Jean-Marie Le Pen et Laurent Fabius sont sous la barre des 1%.Le sondage a été réalisé les 29 et 30 octobre auprès d'un échantillon de 976 personnes interrogées en ligne

    • 23 octobre 2008 : le Comité du Soissonnais pour un Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) organise une réunion-débat publique sur le thème : "Quel parti pour sortir du capitalisme ?". Jeudi 23 octobre20 h., salle de la Mutualité, rue Pétrot-Labarre, à Soissons.

    • 22 août 2008 : la Fédération de la LCR de l'Aisne réclame le retrait immédiat des soldats français envoyés en Afgahnistan.
            • Communiqué d’Olivier Besancenot : Non à la sale guerre ! Après la mort tragique en Afghanistan de dix jeunes soldats français victimes de la politique guerrière du duo Sarkozy – Bush, le président français vient de récidiver en proclamant que si c’était à refaire… il le referait ! 

              Il est grand temps d’arrêter cette folie meurtrière. Ce n’est certainement pas l’occupation militaire de l’Afghanistan par des troupes étrangères qui permettra de lutter contre la misère de tout un peuple, d’enrayer le développement de l’intégrisme ou de défendre réellement le droit des femmes.

    • 28-29 juin 2008 :  des délégués de trois comités de l'Aisne (Saint-Quentin, Laon et Soissons) se rendent au rassemblement des comités pour un Nouveau Parti Anticapitaliste à Saint-Denis. 800 délégués représentant 300 collectifs ont mis le nouveau parti sur les rails.
  • La tribune des rencoontres nationales de comités.
  • Voir le reportage photographique en page NPA.
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  • mai 2008 : des réunions sur le nouveau parti anticapitaliste ont eu lieu à Sain-Quentin, Laon et Soissons. D'autres sont en préparation à Chauny-Tergnier et Château-Thierry. Voir le calendrier et les dates des prochaines réunions sur la page consacrée au nouveau parti.
  • 17 avril 2008 : la LCR de l'Aisne salue le militant et le poète, le poète militant, Aimé Césaire.
  • Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), estime que "sa revendication de la négritude (...) a ouvert la voie à la revendication identitaire et rejeté l'esclavage dans la poubelle des infamies de l'histoire. Jusqu'au bout, il est resté fidèle à ses convictions. Ainsi, en 2005, il s'est dressé contre la loi reconnaissant le rôle positif de la colonisation, ce qui l'a conduit, alors, à refuser de recevoir Sarkozy". Sa disparition "est une grande perte pour l'histoire de l'humanité progressiste".
  • Aimé Césaire en 2006, au milieu de militants.
    Aimé Césaire en 2006.
    Un écrivain anticolonialiste.
    Un écrivain anticolonialiste
  • 5 avril 2008 : des lycéens de Nerval (Soissons) et des militants de la LCR sont montés à Paris manifester contre le racisme d'Etat et pour la régularisation des sans-papiers. Voir la page photos de ce site.
  • Le cortège de la LCR
  • Mars-Avril : des réunions pour préparer la naissance d'un nouveau parti sont programmées dans tout le département de l'Aisne. Voir la page consacrée au nouveau parti anticapitaliste.
  • Il faut un nouveau parti (animation)

  • 16 mars 2008 : Communiqué de la LCR nationale sur le résultat des élections municipales et cantonales :
  • Raz de marée contre le gouvernement
    Le second tour de l’élection municipale, avec le passage à gauche de nombreuses villes, confirme et amplifie les résultats du premier. C’est une sanction très nette de Sarkozy, de son gouvernement, de ses ministres-candidats et de l’UMP dans les villes.
    Les listes présentées ou soutenues par la LCR, présentes au second tour, maintiennent ou augmentent leur score : 15,7 % à Clermont-Ferrand, 8,77 à Louviers, 9,21 % à Foix, 17,61 % à Saint-Nazaire (nos listes sont devant celles de l’UMP dans ces deux derniers cas !)... Le mécontentement populaire est profond. Les réformes antisociales sont rejetées. La légitimité du gouvernement est largement entamée. François Fillon fait le sourd. Il ne veut tirer aucune leçon nationale de cette raclée. Il s’acharne. Il veut accélérer la réforme des retraites vers les 41 annuités. Il répond par le cynisme à la souffrance sociale. La situation est mûre pour que le carton jaune envoyé par le vote vire au rouge au moyen de très grandes mobilisations. Toute la gauche politique et sociale doit s’engager unie dans cette voie. Commençons dès mardi avec les lycées et collèges en grève et le 29 mars pour défendre les retraites.
  • 16 mars 2008 : La LCR est présente au rassemblement anti-OGM à Soissons, qui prépare une manifestation à Lille le 29 mars.
  • Rassemblement de sensibilisation contre les OGM à Soissons, carrefour de l'Archer
  • Voir le reportage complet en page écologie.

  • 14 mars 2008 : Communiqué de presse de la LCR (Soissons) :
  •      A Soissons, la LCR appelle à battre la droite Errasti-Sarkozy-Fénianos. Sans illusions sur le PS, elle appelle cependant clairement à voter aux Municipales, pour la Liste Day-Alliot , et aux cantonales, pour Patrick Day au Nord et Serge Vallée au Sud. Après avoir chassé le Front National de la mairie, il faut à présent en chasser la droite sarkoziste et préparer de futures mobilisations populaires contre les mauvais coups que la droite nous annonce déjà.
  • 9 mars 2008 : Deux bonnes nouvelles pour les Municipales dans l'Aisne :
        •                                 1) La LCR a un élu à Saint-Quentin : notre camarade Franck Mousset. C'est la première fois.
        •                                 2) Soissons s'est débarrassé du FN : le grand bourgeois Wallerand de Saint-Just, élu depuis des années, est battu au 1er tour.
        • Franck Mousset, notre nouvel élu au Conseil Municipal de Saint-Quentin
        • Franck Mousset, notre nouvel élu au Conseil Municipal de Saint-Quentin.
        • Conseiller municipal d'opposition à la majorité UMP, il y défendra les intérêts des travailleurs et des précaires.
        • Nationalement, ce n'est pas mal non plus :
        • Communiqué de la LCR. Les résultats qui commencent à tomber font apparaître une nette percée des listes soutenues par la LCR. Ainsi, Alençon (61) : 7,27 % ; Clermont (63) :13,81, % ;Amiens (80) :6,O5 % ;Quimper (29) : 6,53 % ;Brest (29) : 8,99 % ;Nancy (54) :7 % ; Limoges (87) : 6,97 % ; Annecy (74), 6,08 % ; Pau (64), 5,72 % ; Bayonne (64) 7,48 % ; Bar-le-Duc (55) 10% ; Quimperlé (29), 15,3 % ; Blois (41), 6,04 % ; Saint-Malo (35) : 6,95 % ; Foix (09) :10,85 % ; Sotteville-les-Rouen (76) :14,8 % ; Allauch (13) :18 %. 
        •  
  • 2 mars 2008 : La LCR fait connaître ses consignes de vote aux Municipales de Laon : 
  • Communiqué de presse
    La LCR estime qu’il faut mettre une claque aux représentants locaux de Sarkozy (l’UMP Lefèvre). Il faut pour cela voter le plus à gauche possible
    Car, pouvons-nous faire confiance à un Parti Socialiste qu’on ne voit nulle part s’opposer à Sarkozy ? Le PS est muet quand les cheminots se battent, muet quand les caissières de Carrefour sont en grève pour le pouvoir d’achat, muet sur la manière dont on nous a imposé la Constitution Européenne à laquelle nous avions pourtant dit « non » lors du référendum.
    Le programme de la liste de gauche est bien tiède : par exemple, elle ne remet nullement en cause le pouvoir de la Lyonnaise des Eaux et n’envisage pas un retour en régie directe (la distribution de l’eau est déléguée au privé pour un prix en moyenne 25% plus élevé qu’en régie publique).
    La LCR n’a pu présenter de liste sur Laon. C’est pourquoi la LCR de Laon appelle à voter pour la liste de Lutte Ouvrière qui est la liste la plus opposée à Sarkozy… Même si nous déplorons le refus de LO pour établir une liste unitaire…
    A la LCR, nous pensons qu’il faut un nouveau parti pour révolutionner la société : un parti anticapitaliste, indépendant du PS, qui rassemble tous ceux qui veulent lutter réellement contre Sarkozy et ses amis les patrons.
    Ce sera un parti : anticapitaliste, écologiste, féministe, internationaliste….
    La LCR de Laon prendra, dans les semaines qui viennent, des initiatives pour rassembler tous ceux qui veulent combler le vide à gauche et organiser un parti large, démocratique et résolument opposé à Sarkozy.
    Le 02 Mars 2008

    • 1er mars 2008 : La LCR fait connaître, par tract, ses consignes de vote aux Municipales de Soissons. Elle appelle à battre la droite, à chasse Errasti, Fénianos et Wallerand de Saint Just de la mairie, et à voter le plus à gauche possible, c'est-à-dire pour les militants de la liste Alliot "Soissons pour tous". Télécharger le tract.
    • 25 février 2008 : La LCR de l'Aisne est solidaire des cheminots de Tergnier qui ont utilisé des moyens actifs lors des grèves et sont menacés par la Justice.
    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    L’action vigoureuse des quatre cheminots ternois grévistes, le 15 novembre dernier, en pleine grève contre la réforme des régimes spéciaux, est une riposte à la provocation de la S.N.C.F qui avait affrété un train spécial pour un client important.

             La direction de la S.N.C.F profite de cet incident pour poursuivre des cheminots, militants syndicalistes reconnus. Elle s’est d’ailleurs déjà attaquée à d’autres syndicalistes, notamment en région parisienne.

             Cela démontre la montée de la répression contre les citoyens qui luttent pour sauvegarder leurs acquis sociaux déjà chèrement gagnés, souvent dans des grèves autrement plus dures que celle-ci. Les cheminots de Tergnier ont subi une garde à vue de plus de 9 heures.

             Aussi, la Fédération de la LCR de l’Aisne apporte son soutien total aux cheminots de Tergnier accusés de « sabotage » par la Direction de la SNCF. Celle-ci ayant porté plainte contre eux, ils comparaîtront devant le procureur de Laon, en plaider coupable, le 25 mars. Pour la LCR, les cheminots ternois sont la fierté du mouvement ouvrier de résistance à Sarkozy.

                                                 Le lundi 25 février 2008

    • 7 février 2008 : MUNICIPALES : communiqué de presse sur la situation à Saint-Quentin :
    •         La Fédération de la LCR de l’Aisne confirme son intention de participer à la liste d’unité ouvrière faite à Saint-Quentin. Pour la LCR, il importe de faire l’unité face à la liste représentante du sarkozysme où figure notamment le représentant du gouvernement Xavier Bertrand, auteur des dernières mesures contre le mouvement ouvrier, comme la casse des régimes de retraite… Depuis l’élection de Sarkozy, c’est une avalanche de mauvais coups pour les classes populaires, pour les travailleurs, les chômeurs, les retraités et les assurés sociaux ainsi que pour les usagers des services publics que nous sommes tous

               Nous participons à cette liste, mais en toute indépendance vis-à-vis du PS qui a non seulement été incapable de s’opposer à la droite mais qui a aussi participé à l’offensive patronale contre les intérêts des classes populaires et dont certains représentants se retrouvent aujourd’hui dans le gouvernement Sarkozy… tout comme localement certaines figures du PS se retrouvent dans la liste de Pierre André.

      Ce n'est pas avec le PS en tant que tel que nous avons constitué une liste d'union. Le protocole d'accord qui préfgure le programme demande la remunicipalisation totale de la gestion de l'eau et des transports, ainsi la gratuité du parking de l'hôpital : ce programme est rejeté publiquement par le PS local ; de même le vote de la section du PS pour l'exclusion de JP Lançon du parti illustre bien le fait que cette liste se situe en totale indépendance par rapport au PS.

      6 février 2008 : Libérez Edmond D. : Des militants de la LCR ont participé au rassemblement devant le Commissariat de police de Soissons pour exiger la libération d'un père de famille africain, détenu dans le local de rétention administrative situé au sein du commissariat.

    • Rassemblement à Soissons.

    • 19 janvier 2008 : La Fédération de la LCR de l'Aisne se réunit en congrès à Tergnier pour préparer son congrès national. La question à l'ordre du jour est celle de la création d'un Nouveau Parti Anticapitaliste, plus large que la LCR. Trois positions sont proposées aux militant-es dans ce débat démocratique : la première, portée par Olivier Besancenot, est de créer un parti répondant aux besoins des anonymes, des plus démunis en offrant des solutions au mouvement social existant. La deuxième consiste à s’appuyer sur la gauche de la gauche, avec une logique de parti. Et la troisième vise à s’appuyer sur le mouvement anti-libéral. Les délégué-es au congrès national seront élus à la proportionnelle pour représenter ces positions.
    • 14 janvier 2008 : Communiqué de presse
    • La fédération de la L.C.R de l’Aisne apporte un démenti formel aux allégations contenues dans un article paru dans le Courrier Picard, du 14.01.2008, suivant lequel ses militants laonnois participeraient à la liste conduite par le PS, à Laon. Nous entendons participer à une liste véritablement à gauche, indépendante du PS.

    • 24 novembre 2007 : COMMUNIQUÉ : « La Fédération de la LCR émet une vive protestation contre les "méthodes fascisantes" employées contre Jean-Pierre Odant, venu pacifiquement protester contre la fermeture du Tribunal des Prud'hommes de Château-Thierry, demander à être reçu par le Préfet qui inaugurait le 23 novembre un nouveau commissariat de police, et qui a été violemment arrêté par les CRS, menotté, placé en garde à vue et inculpé d'outrage et de rébellion.  La police de Sarkozy se croit tout permis. Nous protestons contre la criminalisation du mouvement social et le non respect des règles élémentaires de la démocratie. Ce sont les méthodes employées aujourd'hui par Poutine contre ses opposants qui étaient à l'oeuvre, sur ordre du Préfet de l'Aisne, à Château-Thierry, vendredi.
    • La LCR participera à toutes les initiatives prises pour défendre un des militants les plus en vue de la résistance sociale dans l'Aisne. »
    • Les CRS exercent leur violence contre le leader syndical.
    • Les CRS exercent leur violence contre le leader syndical.

    • 20 novembre 2007 : la LCR participe aux rassemblements et manifestations dans l'Aisne à Laon et à Château-Thierry.
    • Manifestation des fonctionnaires du 20 novembre à Laon
    Manifestation des fonctionnaires du 20 novembre à Laon
        • 30 octobre 2007 : La Fédération de la LCR proteste contre la suppression du tribunal d'instance de Château-Thierry, annoncé par Rachida Dati. Encore un recul du service public !

    • 18 octobre 2007 : des militants de la LCR étaient présents au rassemblement des cheminots à Tergnier. Il faut une suite à ce mouvement. Unis nous pouvons faire reculer le gouvernement.
        • 6 octobre 2007 : la LCR était présente au FORUM MIGRANTS, organisé par le Collectif de Défense des Sans Papiers de l'Aisne, à Tergnier, salle des Arts et Loisirs, à partir de 14 h.
        • banderole du CDSP 02
        • 3 octobre 2007 :

          EADS: La LCR veut renationaliser

          Consécutivement à la publication d'un document de l'Autorité des marchés financiers concluant à un délit d'initié massif des dirigeants d'EADS, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) réclame la renationalisation et l'ouverture des livres des comptes du groupe européen d'aéronautique et de défense. "Ce sandale éclabousse à la fois l'ancien gouvernement de M. de Villepin, qui a laissé faire ou couvert cette spéculation à la baisse et l'actuel gouvernement dont les relations avec les grands patrons et le monde du business ne sont plus à démontrer", déclare la LCR dans un communiqué. La LCR demande en outre que l'argent perçu par ces "patrons voyous" soit restitué pour annuler le plan de restructuration d'Airbus.

        • 29 septembre 2007 : la LCR appelle à se mobiliser contre les franchises médicales. Elle a pris l'initiative d'inviter toutes les forces de gauche à des réunions pour participer à la mobilisation nationale du 29 septembre contre les franchises.
        • A Soissons, un rassemblement est prévu le Samedi 29 septembre à 11 h. devant le square Saint-Pierre, face au marché.
        • A Laon, un rassemblement est prévu le Samedi 29 septembre, au marché du quartier Champagne à 15 h.
        • NON AUX FRANCHISES MÉDICALES !
        • DROIT A LA SANTÉ POUR TOUS !
          Voir reportage photo
        • 10 septembre 2007  Retraites: Olivier Besancenot parle de "déclaration de guerre"
        • PARIS (Reuters) - Olivier Besancenot, chef de file de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), estime que les propos du Premier ministre, François Fillon, sur les régimes spéciaux de retraite constituent une "déclaration de guerre".
          Le chef du gouvernement a dit dimanche que la réforme était prête et pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si Nicolas Sarkozy donnait son feu vert. Elle consisterait à aligner les régimes spéciaux sur le régime des fonctionnaires.
          Pour Olivier Besancenot, qui était interrogé lundi sur LCI, "bien sûr, c'est une déclaration de guerre de la part de Fillon, il le sait, d'ailleurs on l'attendait".
          "Elle vient un petit peu plus vite que prévu car il y a des difficultés économiques qui se profilent en cascade pour le gouvernement", a ajouté le dirigeant d'extrême gauche.
          Olivier Besancenot a souligné que face aux projets du gouvernement "à la rentrée sociale, il s'agit de répondre présent, dans la rue, dans les mobilisations".
          Sans préjuger de la réaction des syndicats de salariés et des Français en général, l'ancien candidat à l'Elysée de la LCR a fait remarquer que "dès qu'on touche aux acquis sociaux arrachés par nos anciens ça peut très, très rapidement se transformer en bordel dans le pays".
          "Le seul adversaire de taille qui se dresse face à la droite, face au Medef, c'est l'histoire sociale de ce pays", a-t-il ajouté.
        • Août 2007 : Au cours de l'université de la LCR, à Port-Leucate, deux questions en débat : celle de comités larges de résistance à Sarkozy et celle de la création d'un nouveau parti, plus large que la LCR. 5 militants de l'Aisne étaient présents.
        • La LCR veut créer "des comités de vigilance pour riposter" à Sarkozy

          PARIS, 21 août 2007 (AFP) - Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), a prôné mardi la constitution de "comités de vigilance pour organiser la riposte et la résistance" à Nicolas Sarkozy et au gouvernement, associant "toute la gauche". "Sur la plupart des dossiers sociaux, le gouvernement a des soucis à se faire. On va droit à des difficultés économiques (...) Le mécontentement est toujours là", a affirmé M. Besancenot sur France 2, en évoquant "la colère dans les entreprises, les usines, les universités". Parmi les "coups portés" par le gouvernement, Olivier Besancenot a cité la réduction du nombre des fonctionnaires et le dossier de l'assurance maladie.
          "Sur tous ces dossiers-là, il y aura de la résistance", a-t-il assuré. Alors que la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet avait évoqué lundi un grand rassemblement de la gauche à l'automne, Olivier Besancenot a suggéré de son côté la création de "comités de vigilance pour organiser la riposte et la résistance, qui associent toute la gauche - du PS à l'extrême gauche -, les organisations syndicales, les collectifs". Il s'agit "de voir comment riposter sur les premiers coups qui seront portés".
          Selon lui, "ces comités de vigilance pourraient discuter de la perspective d'une manifestation nationale en octobre".
          L'ex-candidat de la LCR à la présidentielle a observé que "l'opposition à la droite ne se fera pas uniquement sur les bancs de l'Assemblée nationale". Il a confirmé que le week-end prochain lors de l'université d'été de la LCR, il allait "lancer un appel pour voir si on peut concrètement vérifier les conditions pour lancer "un nouveau parti de gauche".
          Il s'agirait, selon lui, de créer "un adversaire de taille pour Nicolas Sarkozy" et de "regrouper tous ceux qui pensent qu'une autre société est encore possible".

            • 9 juillet 2007 : De passage sur France-Inter dans un débat avec Raoult (UMP) sur la lutte des classes, Olivier Besancenot saisit l'occasion pour parler de la sucrerie de Guignicourt, dans l'Aisne.

            • Juillet 2007 : la Fédération de la LCR lance une campagne d'affichage dans l'Aisne contre la "franchise médicale" en matière de santé.

            • Début juillet 2007 : la LCR s'inquiète des suppressions d'émissions du service public, surtout celles qui portent un regard critique sur les médias dont l'indépendance est menacée par la clique sarkozyste. Par exemple "arrêt sur image" :
    ASI

            • 27 juin 2007 : Réunion de création d'un groupe JCR à Soissons - Mercredi 27 juin à 16 h. - Havana Café, 10 rue Charpentier. Gabriel représentait la direction nationale des JCR. Il était accompagné par Karim, un ancien Soissonnais. Thomas va lancer le forum. De nouvelles réunions sont prévues à la rentrée.

    • 25 juin 2007Olivier Besancenot est venu soutenir les salariés de la sucrerie de Guignicourt, en lutte contre ma fermeture. Manifestation  sur le parking de la sucrerie.Voir page entreprises. Voir aussi le reportage photographique, l'article de presse et le Tract de soutien aux salariés de la sucrerie de Guignicourt
    • Voici ce qu'on trouve ensuite sur le blog d'Olivier :
    • Lundi 25 juin : Y a plus de sucre

      En route pour Guignicourt en Picardie pour soutenir les salariés de la sucrerie Saint-Louis, dont la fermeture est programmée en mars 2008, après plus de 100 ans d’activités. Plus de 100 emplois directement concernés sur le site, sans compter les centaines d’autres induits, de la sous-traitance, des saisonniers, des transporteurs. Comme d’hab, la multinationale est pleine aux as : il s’agit cette fois ci d’une multinationale allemande, Süd-sucker qui a touché des centaines de milliers d’euros de subventions publiques par le biais de l’Europe et qui s’apprête à en toucher d’autres. Le site lui aussi est rentable. Comme d’hab, les pouvoirs publics se disent impuissants. Bref, toujours des licenciements boursiers. L’accueil est chaleureux de la part des salariés et des habitants de la ville venus manifester. Pas d’unanimité pourtant : des betteraviers agricoles du coin, pas franchement sur la paille ( ! ) et pas franchement nombreux à la manif ne m’accueillent pas avec le sourire. Les camarades de la LCR de l’Aisne me disent que certains sont très très à droite. Une « betteravière » (avec d’ailleurs une mise en pli en forme de betterave) m’accoste et me dit : « vous n’avez rien à faire ici, c’est notre problème ! ». Je lui fais remarquer que les licenciements, c’est le problème de tous et je décide de me taire sur sa coiffure pittoresque.


    • 17 juin 2007 : Communiqué de la LCR après le 2ème tour des Législatives :
    • Les premiers résultats du deuxième tour confirment une donnée du premier tour : le système électoral a transformé les élections législatives en réplique de l’élection présidentielle. Le taux d’abstention en témoigne largement.
      Cette abstention et l’absence de toute proportionnelle enlèvent toute réelle représentativité à l’assemblée élue ce soir, et une nouvelle fois une partie de l’électorat de gauche des quartiers populaires ne s’est pas déplacée.
      Mais il est clair néanmoins que les résultats du deuxième tour atténuent la vague bleue annoncée.
      Visiblement, l’annonce des premières attaques sociales du gouvernement, notamment la TVA sociale et la franchise médicale ont poussé de nombreux électeurs à donner un premier avertissement au gouvernement en votant en plus grand nombre contre les candidats de Sarkozy.
      Le gouvernement a fait preuve d’un excès de confiance en voulant annoncer très rapidement la couleur de la politique qu’il se promet de mettre en œuvre.
      Face à cette politique antisociale, la véritable opposition sera dans les luttes et la LCR appelle dès maintenant à se mobiliser dans l’unité pour résister aux mauvais coups annoncés. Sarkozy et Fillon ne méritent aucun état de grâce.
      Pour s’opposer à cette droite arrogante, il est temps que les salariés disposent d’un parti aussi fidèle à leurs intérêts que l’UMP l’est à ceux du MEDEF. La LCR consacrera tous ses efforts dans les mois qui viennent à ce qu’un tel parti anticapitaliste voit le jour rassemblant tous ceux et toutes celles qui veulent que s’affirme une gauche de combat.

    • 11 juin 2007 Communiqué de la LCR nationale :  Dans un contexte difficile marqué par l’absence de la proportionnelle qui empêche toute représentation des différents courants politiques à l’Assemblée nationale et encourage objectivement le vote dit « utile », la LCR a progressé en voix et en pourcentage par rapport à 2002. Les 495 candidats affiliés à l’association de financement de la LCR, ont recueilli 533 711 voix, soit un gain de 213 244 voix par rapport à 2002 (+66%). Dans plusieurs dizaines de circonscriptions, les candidat-e-s de la LCR dépassent les 3%. Dans d’autres circonscriptions, les résultats se situent entre 4 et 5%, voire frôlent les 4% : 4e de la Haute-Vienne, 14e dans le Nord, 7e du 93, 6e et 19e de Paris, 3e des Vosges par exemple. Cette progression en voix et en pourcentage est un point d’appui indéniable pour construire un front de résistance sociale et politique au gouvernement Sarkozy-Fillon qui, dès le mois de juillet, va enchaîner les projets de loi de régression sociale. Point d’appui également pour la LCR dans sa proposition de construction d’un nouveau parti anticapitaliste, indépendant du Parti socialiste.

    • Dans l'Aisne, voir nos consignes de vote dans la page des Législatives et dans la presse
    • 10 juin 2007 : 1er tour des Législatives. L'abstention des classes populaires a fait des ravages. Malgré un scrutin qui lui est défavorable (en raison de l'absence de proportionnelle), la LCR progresse par rapport à 2002 dans quatre circonscriptions :
    • Circonscription Voix en 2002 Voix en 2007 Evolution
      1ère circonscription 892 872 - 20
      2ème circonscription 726 846 + 120
      3ème circonscription 356 891 + 535
      4ème circonscription 571 1009 + 438
      5ème circonscription 807 895 + 88
      Total 3352 4513 + 1161

        • 8 juin 2007 : Non à la fermeture de la sucrerie de Guignicourt ! Marie-Claude Laffiac, candidate de la LCR dans la 1ère circonscription de l'Aisne, est allée vendredi 8 juin apporter son soutien aux salariés de la sucrerie de Guignicourt. Voir l'article décrivant la situation dans la page "Entreprises".
        • Fin mai - début juin 2007 : les candidats de la LCR tiennent 8 réunions électorales dans les 5 circonscriptions de l'Aisne. Une douzaine de personne en moyenne assistent à ces petites réunions, contact chaleureux, débats sur la riposte aux mauvais coups que prépare Sarkozy... Notre démarche est comprise : la LCR est unitaire dans les luttes, mais veut préserver une indépendance complète vis-à-vis du PS. On commence aussi à débattre d'un nouveau parti à la gauche de la gauche, plus large que la LCR, constitué avec des courants qui ont une autre histoire que la nôtre : altermondialistes, écologistes, courants issus du PCF ou des collectifs... Voir la page sur les Législatives.
        • Réunion à Villers-Cotterêts avec Brigitte Fourquet, candidate dans la 5ème circonscription
          Réunion à Villers-Cotterêts avec Brigitte Fourquet,
          candidate dans la 5ème circonscription
          Réunion à Soissons avec Dominique Natanson, candidat dans la 4ème circonscription.
          Réunion à Soissons avec Dominique Natanson,
          candidat dans la 4ème circonscription.
        • 20 mai 2007 : La Fédération de la LCR se déclare solidaire du collectif Solidarité Migrants Oise  qui a occupé l'église du quartier Argentine de Beauvais pour obtenir un logement pour les sans-papiers. Il semble que cette occupation a conduit la Préfecture et la Mairie à se bouger un peu. Des solutions - provisoires - ont été trouvées. Sous Sarkozy, l'action de défense des sans-papiers continue !
        • Informations complémentaires : http://www.educationsansfrontieres.org/resf60
        • 17 mai 2007 : Les candidatures de la LCR pour les Législatives ont été déposées à la préfecture . Nous présentons des candidats dans les 5 circonscriptions de l'Aisne. Ce sont tous des militants habitant le département et engagés dans les luttes sociales. Voir la page sur les Législatives.
        • La presse rend compte de ces candidatures et interviewe nos candidats : voir page presse

  • 6 mai 2007 : Sarkozy est élu ! RÉSISTANCE !
        • 1er mai 2007 : la LCR de l'Aisne a participé à la  manifestation du 1er mai à Paris, un moment de la mobilisation antisarkozy.
          La LCR appelle à BATTRE SARKOZY dans les urnes et dans la rue. (Voir nos publications)
        • Tête du cortège de la LCR
        • Tête du cortège de la LCR - Photo prise par un militant de l'Aisne.
        • Voir aussi la vidéo de ce 1er mai avec l'intervention d'Olivier Besancenot sur le site de la LCR
        • Manifestations du 1er mai 2007 à Paris

          Aujourd’hui c’est le grand jour, c’est le 1er mai 2007, c’est la fête du travail, c’est le jour des luttes sociales depuis 1896 et de plus nous sommes à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle.
          Les syndicats en tête, puis les organisations politiques. Seulement il y a tellement de monde qu’il est impossible de défiler, arrivé à 14h00, on attend, on piétine, on s’impatience, on chante, devant nous des manifestants à perte de vue, 60 000 environ et puis nous !
          La LCR est là, militants et sympathisants se regroupent autour du camion, les militants de l’Aisne sont venus à Paris pour cette manif exceptionnelle.
          Les syndicats, se suivent et la CNT prend sa place dans le cortège juste avant la LCR qui est suivie de lutte ouvrière. Et ce que je vois me plait, me plait vraiment, cette extrême gauche me plait, elle est bigarrée, variée, multiple mais surtout elle est nombreuse et elle est jeune ! Que ce soit dans les rangs de la CNT où l’on voit des centaines de jeunes arborer le rouge et le noir, dans les  rangs de la LCR ou ceux de LO, les jeunes m’ont rarement parus aussi nombreux.
          Souvent lors des manifs du 1er mai, il fait beau, on est heureux et on chante et on gueule même ! Mais là c’est différent, c’est plus fort, plus émouvant, les slogans anti-Sarko fusent de toutes parts, et les militants de la grande famille de l’Extrême gauche se rencontrent, animés d’ un but commun, faire barrage à Sarkozy !
          Brigitte
          • 22 avril 2007 : les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle dans l'Aisne : 17059 voix pour Olivier Besancenot (5,48%).
            Voir une analyse détaillée dans la page des résultats.
          • 13 avril 2007 : succès du meeting de soutien à Olivier Besancenot, à SOISSONS , salle de la Mutualité. Intervention de militants/militantes de la LCR et d'Alain Krivine. Une soixantaine de personnes étaient présentes : des jeunes qui avaient mené la lutte contre le CPE, des syndicalistes, des militants du PCF venus discuter. Une intervention claire d'Alain Krivine, appréciée par la salle.
          Intervention d'Alain Krivine
          La salle pendant l'intervention d'Alain Krivine
          • 29 mars 2007 : manifestation à Saint-Quentin des salariés des Papeteries d'Alaincourt. La LCR les a rencontrés et soutient leur mouvement. Voir la page entreprises

          • 20 mars 2007 : meeting d'Olivier Besancenot à Reims, Caveau de Castelnau. La Fédération de l'Aisne de la LCR y était représentée et l'un de ses militants a pris la parole :
          Meeting de Reims du 20 mars 2007
          Meeting de Reims du 20 mars 2007. Intervention d'un camarade de l'Aisne.
          A la tribune, de gauche à droite, un militant de Reims, une militante des JCR, Olivier Besancenot, une militante des Ardennes.
          Grand succès du meeting : plus de 700 personnes, selon la presse.
          La salle se lève pour applaudir Olivier Besancenot.
          La salle se lève pour applaudir Olivier Besancenot.
          • La Fédération de la LCR de l'Aisne a participé le 17 mars 2007, à une manifestation à Lille, contre l'EPR, avec le réseau "Sortir du nucléaire".
          Manifestation de Lille
          • Samedi 10 mars 2007 : la LCR 02 participe au rassemblement contre les pommes de terre OGM à Septvaux (Aisne)  (voir page Ecologie).
          • Affichettes
          • 8 mars 2007 : journée de lutte des femmes. La LCR appelle à manifester à Paris : voir l'appel "Femmes, prenons la Bastille !"
          • 5 mars 2007 : un collectif de cinéastes lance un film en défense des sans-papiers, intitulé "Laissez-les grandir ici". La LCR est solidaire.
          VOIR LE FILM :  Laissez-les grandir ici
          • Février 2007 : La LCR de l'Aisne proteste contre la situation de ce jeune de Laon, obligé de creuser la tombe de son père pour faire baisser la facture de l'enterrement. Creuser avec 4 copains la tombe, cela a permis à ce RMIste de faire passer la facture de l'enterrement de 1700 à 1200 €.Une croix de bois, portant le nom et les dates du défunt écrits à la main, a été plantée sur la tombe comme unique ornement funéraire. Après coup, de bonne âmes ont fait des dons au jeune Laonnois et même, ont insinué qu'il aurait pu obtenir des aides, en suppliant les organismes sociaux... On met les gens dans des situations impossibles et après, on les humilie ou les culpabilise. Bravo !
          • La section Val d'Origny-Saint-Quentin de la LCR a tenu une réunion ouverte le 2007, à 19h30, salle des mariages, vendredi 16 février, à Origny Sainte Benoîte . A l'ordre du jour :  présentation de la section, débat politique, présentation du comité de soutien à Olivier Besancenot, pot de l’amitié.
          • La Fédération de la LCR de l'Aisne appelle à participer à la manifestation du 3 février 2007, devant le Centre de Rétention Administrative de Oissel (76) pour la fermeture de ce centre où sont enfermés des sans-papiers, des familles, des enfants... .
          Le Centre de rétention administratif d'OisselPhoto Cimade
          • 22 janvier 2007 : Déclaration d’Olivier Besancenot :  Un militant du droit de logement nous a quitté.
            L’abbé Pierre vient de disparaître. Au nom de la LCR, je salue son action inlassable en faveur des déshérités, des sans-abri. Depuis l’appel lancé en 1954, il était devenu un militant infatigable du droit au logement pour tous, n’hésitant pas à payer de sa personne en s’engageant personnellement, en soutenant les actions de réquisition, comme en 1994 lors de l’occupation d’un immeuble rue du Dragon. La fondation, qu’il a créée, joue un grand rôle au niveau associatif dans la lutte pour aider les plus démunis.
            Aujourd’hui, l’abbé Pierre est couvert de louanges par l’ensemble de la classe politique, y compris par ceux et celles qui n’ont rien fait, ou si peu, quand ils étaient au pouvoir, par ceux qui n’appliquent pas la loi sur les 20% de logements sociaux dans leur commune.
            Un militant.
            Le droit au logement pour tous est toujours à conquérir comme le montre le mouvement des « Enfants de don Quichotte », le campement du canal Saint-Martin à Paris et dans beaucoup de villes.
            L’application de la loi de réquisition des logements vides, la construction des centaines de milliers de logements sociaux manquants : c’est le combat qu’il faut mener aujourd’hui.
          • La LCR appelle au rassemblement de soutien aux squatteurs de l'immeuble de la rue Selmer à Laon. Le rassemblement a lieu à 9 heures, mercredi  24 janvier, devant le Tribunal de Laon.
          • Squat de la rue Selmer, article de presse
            L'Aisne Nouvelle, Samedi 20 janvier
            • 17 janvier 2006 : La Fédération de la Ligue Communiste Révolutionnaire de l’Aisne est indignée par le sort qui est réservé par la Mairie, aux jeunes qui occupent actuellement un immeuble désaffecté rue Selmer à Laon.
              En effet, des jeunes gens de 18 à 25 ans ont trouvé refuge dans cet immeuble inoccupé depuis plusieurs années afin de passer l’hiver à l’abri. Ils comptent d’ailleurs partir dès le 15 mars.
            • Au mépris de la trêve hivernale, la Mairie assigne ces personnes au tribunal où ils doivent comparaître le 24 janvier pour obtenir leur expulsion. Le motif invoqué est qu’ils utilisent des moyens dangereux pour se chauffer et s’éclairer. Comment pourraient-ils faire autrement dans un immeuble où les installations nécessaires ont été mises hors de service volontairement.
              Actuellement, il manque de structures d’accueil pour toutes les personnes sans domicile. Certains se retrouvent à Hirson ou Saint-Quentin dans des chambres d’hôtel. Ne serait-ce pas l’occasion d’installer une structure qui éviterait tous ces déplacements et surtout, serait moins onéreuses que les nuitées d’hôtel ?
              Il est aussi question de détruire l’école primaire désaffectée qui se trouve à côté. Comment peut-on accepter de tels projets alors que toute une cité neuve vient d’être construite dans ce quartier ?
              La fédération de la L.C.R de l’Aisne appelle la population à signer la pétition de soutien et à accompagner les jeunes au tribunal de Laon, le 24 janvier à 14 heures.
            • 4 janvier 2007 : Olivier Besancenot, des voeux qui décoiffent : « La seule chose que je nous souhaite à tous et toutes, c’est que cette année 2007 ne soit pas qu’électorale, qu’elle soit belle et rebelle.

            • Le 15 décembre 2006, le meeting avec Alain Krivine a réuni une quarantaine de personnes dans la petite salle des fêtes de Mont d'Origny, à 15 km de Saint-Quentin.
            La tribune
                 Barbara a introduit la réunion en rappelant la présence ancienne quoique peu nombreuse de la LCR dans les années 1970, puis sa croissance rapide depuis 2002, après la campagne d'Olivier Besancenot, avec l'implantation chez les cheminots de Tergnier et de Saint-Quentin. Barbara a rappelé que la LCR s'était investie dans la campagne du NON au référendum sur le traité constitutionnel et dans des collectifs : collectif antilibéraux et collectif de défense des sans-papiers. Elle a expliqué que la croissance de la LCR nous conduisait à créer deux sections nouvelles : une sur Saint-Quentin et le Val d'Origny et l'autre sur Tergnier-Soissons-Laon.
                 Dimitri, ancien secrétaire de la cellule du PCF du Val d'Origny, a expliqué les raisons de la dissolution de leur section votée à une large majorité : le refus des accords avec le PS qui sont déjà en tractation en Thiérache, entre la fédération du PCF et le PS pour les Législatives (où le PCF ne présenterait aucun candidat contre Balligand) et les Municipales (où cet accord avec le PS lui permettrait de conserver des élus). Il a réaffirmé sa proximité avec les idées de la LCR avancées par Olivier Besancenot.
                 Alain Krivine a ensuite pris la parole pour expliquer d'abord le sentiment de proximité qu'il avait avec ces anciens militants du PCF, lui qui a été exclu de ce parti en 1965 parce qu'il refusait le soutien accordé par le PCF à... François Mitterrand. Il est ensuite revenu longuement sur l'affaire des collectifs antilibéraux en expliquant que pour la LCR, ce n'est pas une question de "casting". La question est la suivante : Marie-George Buffet ou Clémentine Autain ou Yves Salesse sont-ils près, oui ou non, à participer à un gouvernement avec le PS. Le PCF est écartelé entre sa base qui a pris goût à l'unité, dans le travail commun et unitaire avec l'extrême-gauche et l'appareil du parti, soucieux de préserver ses élus et prêt, pour cela, à des accords avec le PS. Ce qui est révélateur de cette volonté du PCF de garder la porte ouverte à un accord avec le PS, c'est le refus obstiné de modifier la charte des antibéraux et de garder à tout pris le flou d'une formule : "Nous ne participerons pas à un gouvernement dominé par le social-libéralisme" quand la LCR proposait de remplacer par quelque chose de clair : "Nous ne participerons pas à un gouvernement avec la direction actuelle du PS, ni ne ferons d’accord parlementaire avec elle".
                 La discussion a permis d'aborder plusieurs points : la question écologique et ses liens avec nos positions anticapitalistes, les collectifs antilibéraux et leur avenir. La LCR est prête à continuer à agir de façon la plus unitaire possible avec les militants des collectifs et même, dans certaines circonstances, avec les militants du PS, dans les luttes. Mais la LCR a pour devoir d'éviter que les illusions et les confusions qui règnent aujourd'hui dans les collectifs ne nuisent finalement à l'unité réelle de la gauche anticapitaliste.
                 Aurore a conclu le meeting avec la proposition pour les personnes présentes de rejoindre la campagne d'Olivier Besancenot.
            Le dernier livre de Krivine.A l'issue du meeting, Alain Krivine à dédicacé son livre à plusieurs participants.
            • La LCR de l'Aisne organise un meeting avec Alain Krivine, le 15 décembre 2006, à Mont d'Origny, près de Saint-Quentin, dans la salle des fêtes de la mairie, à 20 heures.
          Meeting Krivine
          • 30 novembre 2006 : la LCR de l'Aisne a organisé un bus pour aller à Paris assister au meeting d'Olivier Besancenot. Une vingtaine de militant-e-s de l'Aisne se sont retrouvé-e-s dans la salle de la Mutualité, à Paris.
            Voici un compte-rendu du meeting par Brigitte, militante de Laon.

          OLIVIER A LA MUTALITE !

          Pour son meeting d’ouverture de campagne le 30 novembre 2006 à la salle de la Mutualité à Paris, Olivier Besancenot  avait prévu plusieurs intervenants.
           Salle de la Mutualité
          La salle de la Mutualité, jeudi 30 novembre

          Le premier orateur est une oratrice, une toute jeune femme de la JCR, qui vient crier sa révolte de voir les politiques nier et rejeter les jeunes, ceux des banlieues, les lycéens, les étudiants, les jeunes salariés. Elle rappelle les actions passées, la puissance des jeunes dans l’action anti-CPE.  Elle vient dire combien la jeunesse est une force qui compte, capable de  s’organiser, de développer une énergie renouvelable.  Elle parle d’avenir et affirme : OUI c’est possible pour la jeunesse d’agir ensemble aujourd’hui et pour demain !

          Lui succède une autre jeune femme, membre  du Collectif national droit des femmes qui évoque les manifestions du 25 novembre lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et dresse un constat édifiant de la situation des femmes. Elle présente dans les grandes lignes,  les travaux menés par le Collectif dans la préparation de la loi-cadre. Cette loi à l’instar de la loi espagnole, va enfin reconnaître les violences psychologiques, prendre en compte les discriminations racistes, sexistes mais également  lesbophobiques. Cette loi prévoit de lutter contre le processus prostitutionnel en sanctionnant le client et en supprimant les infractions à l’encontre des prostituées. Cette loi devrait enfin protéger les femmes, toutes les femmes, celles  qui subissent non seulement la prostitution mais aussi  les violences au sein même de leur entourage, dans leur  famille parfois dans leur couple. Cette loi  va pour la première fois prendre les femmes en compte, toutes les femmes, dans tous les aspects de leur vie !

          Puis un représentant des salariés de la filiale Colisposte a pris la parole. Il décrit, la situation des salariés sous pression constante qui travaillent dans des conditions épouvantables (harcèlement, accroissement des contrats précaires, rejet des propositions de  négociation…) il raconte leurs actions, leur grève qui regroupe de nombreuses agences et qui prend de l’ampleur, leurs revendications et leur détermination. Après son intervention, un autre camarade dans la lutte intervient.>

          Il s’agit d’un représentant de l’intersyndicale de la société Reynolds qui vient ici la mort dans l’âme raconter comment leur société a été sabordée sur l’hôtel des profits. Il est émouvant, c’est fort et ça met la rage, il clame avec  désespoir leur nouveau  son mot d’ordre « le boycott des stylos Reynolds » !! Puis l’infirmière du personnel des Reynolds vient dire quelques mots, elle raconte, comment « ça casse »  un homme, une femme, de perdre son emploi, de voir sa  vie s’effondrer, des mots simples et retentissants !

          Dernier intervenant, un employé aux bagages de l’aéroport de Roissy qui raconte  les pressions et  les vexations subies par les personnels musulmans. La direction et la préfecture qui les considèrent comme des « terroristes potentiels » leur supprimant leur accréditation (les fameux badges) les privant ainsi de leur  travail.  Sans avoir fait l’objet de licenciements, ils sont désormais privés d’emplois.

          Après ces interventions, Olivier prend la parole, sans prompteur et sans notes, pour un discours fluide, fort, passionné et passionnant.

           Intervention d'Olivier à la tribune, jeudi 30 novembre 2006
          Intervention d'Olivier à la tribune, jeudi 30 novembre 2006

          D’abord, il évoque les cadors de la politique. Ceux de droite au cœur du  Medef, dans une politique en faveur des entreprises, du patronat, dans une quête de profits écoeurante, générant les discriminations les plus inhumaines sous la bannière du tout-sécuritaire. Cette droite qui adapte la vie de chacun aux grands principes économiques, qui réduit la durée de la scolarité obligatoire de 16 à 14 ans en envoyant des ados trimer pour 25 % du SMIC. Une droite qui laisse ses pauvres et ses vieux sur le bas-côté, qui oublie, méprise et viole les Droits de l’homme et de l’enfant, qui considère sa mission de terre d’asile comme une pratique obsolète, une droite qui dresse les français les uns contre les autres. Puis, Olivier  rappelle les actions de la gauche plurielle, cette gauche au service du patronat, pour ne pas dire aux ordres du MEDEF. Dans la salle, on sourit, on rit, mais on rit jaune !  On  pense  à tout ce gâchis, à la réduction des acquis sociaux, non seulement acceptée par le parti socialiste mais orchestrée par lui,  pour permettre soi-disant  de sauver  une couverture sociale, des emplois, des retraites. Olivier dresse, sans haine,  le constat de l’échec général d’une gauche qui s’est égarée loin de sa propre idéologie, d’une gauche navrante.

          Puis il décrit  la  campagne qui commence. Cette campagne si particulière, cette campagne qui zappe le premier tour,  tous les discours des politiques portant déjà sur le second tour, donnant ainsi l’illusion aux électeurs que c’est « déjà joué » !

          Olivier aborde les objectifs de la LCR, son positionnement et les champs du possible. Il évoque toutes les ouvertures d’une politique anticapitaliste profonde. Il parle des richesses et de leur redistribution, du délicat sujet des impôts, de l’injustice fiscale, de la TVA qui devrait être supprimée sur les produits de 1ere nécessité frappant plus lourdement les revenus modestes. Par ailleurs il rappelle également le contraste avec les faibles taux d’imposition sur les capitaux, sur la fortune.

          Du  thème des salaires, des minima sociaux et des licenciements, il parle longuement,  rappelant  les propositions de la LCR (SMIC à 1500 euros nets, augmentation des minima sociaux et des salaires de 300 euros, l’interdiction des licenciements  collectifs et individuels, la garantie pour tout salarié de disposer d’un emploi stable à plein temps, droit à la formation). Olivier aborde encore de nombreux thèmes, comme la nécessité de la construction de logements sociaux, la réquisition des logements inoccupés, l’environnement, le coût de l’entretien de l’armée et des armes nucléaires, des possibilités concrètes du  financement de la politique de la LCR. Pour finir il évoque son positionnement de candidat aux élections. Il rappelle qu’il est toujours favorable à une candidature unitaire, mais dans le respect des valeurs défendues par la LCR et dans le rejet d’une alliance avec le PS.
          Son énergie communicative soulève la salle, ravive les cœurs, ceux des vieux de notre génération, ceux des jeunes fort nombreux qui se préparent à prendre la relève !

          Brigitte, Laon
          • 25 novembre 2006 : au cours d'une conférence de presse, Dimitri Séverac, secrétaire de la section du Val d'Origny du PCF, annonce la dissolution de sa section et l'adhésion à la LCR.
          Le Courrier Picard, 27 novembre 2006
          Le Courrier Picard, 27 novembre 2006
          Voir aussi la déclaration des militants du Val d'Origny dans l'AISNE-ROUGE
          • Nuit du 17 au 18 novembre 2006 : des militants de la LCR participent à la mobilisation autour des familles rroms qui dorment dans la rue. Avec d'autres militants du Collectif de défense des sans-papiers 02, ils ont dormi dans leur voiture, devant la préfecture, tout comme une famille rrom avec leurs enfants.
          L'Aisne Nouvelle, 18 novembre
          L'Aisne Nouvelle, 18 novembre
          • 10 novembre 2006: le numéro de Novembre de "CARTON ROUGE", journal des lycéens des JCR-LCR de l'Aisne a paru. Voir sur la page des publications.
          • 7 novembre 2006 : La LCR apporte son soutien aux TASQ qui résistent !
          •  Depuis que le Tribunal du commerce a prononcé la liquidation judiciaire des Teintureries et apprêts de Saint-Quentin le 28 octobre dernier, le personnel est entré en lutte. Par un vote à l’unanimité les salariés ont décidé l’occupation de leur usine pour entretenir les machines dans l’espoir de trouver un repreneur. Cette même technique d’occupation de l’usine qui a fait ses preuves à Saint-Germain emballage, à Soissons. A Saint-Quentin, le repreneur s’était manifesté, mais dans l’incapacité de boucler son financement dans les délais impartis la société Togonal n’avait pu déposer son dossier. En attendant, le personnel ne désarme pas et la solidarité fonctionne. En effet, des employés de la société Tergal Fibres qui avaient fait eux aussi l’objet d’un plan social, les ont rejoint dans la lutte. <
          • 1er novembre 2006 : La campagne d'Olivier Besancenot est lancée ! Dans l'Aisne, nous sommes à la recherche de signatures de maires, car le système de parrainage de 500 maires est un véritable obstacle antidémocratique. Si vous connaissez un maire qui peut signer, non pas pour "soutenir" Besancenot, mais simplement pour qu'il ait le droit de se présenter, envoyez nous un e-mail.

          « Pourquoi je suis candidat », par Olivier BesancenotOlivier Besancenot

          « Vous le savez sans doute, la LCR m’a demandé de la représenter pour la seconde fois à l’élection présidentielle. Cette campagne électorale débute sur des bases politiques aberrantes. En moins d’un an, on a vécu une séquence sociale et politique exceptionnelle : la victoire retentissante du « non » de gauche contre le traité constitutionnel européen, un grand vent de révolte de la jeunesse des quartiers, puis des millions de manifestants contre le CPE. La question sociale devrait donc logiquement s’imposer comme thème majeur... Eh bien non, la campagne débute sur l’immigration et l’insécurité. Sarkozy rêve de refaire le coup de 2002 et, à nouveau, le PS rentre dans son jeu, alors qu’une des leçons du 21 avril, c’est que jouer avec la peur est le plus court chemin vers l’extrême droite. « Notre premier boulot, dans le cadre de cette campagne, c’est de faire de la question sociale une question incontournable. La contestation anticapitaliste qui s’est manifestée avec force dans la rue doit s’exprimer à nouveau dans les urnes. Les sujets ne manquent pas, tant la droite au pouvoir et le Medef nous en mettent plein la tête tous les jours ! Le patronat licencie des dizaines de milliers de travailleurs, comme chez Peugeot ou à EADS-Toulouse. Son seul critère de décision, c’est le fric, ses profits. Les gouvernements qui se succèdent privatisent à tour de bras tout ce qui peut dégager des bénéfices pour les grands actionnaires, malgré un bilan qui, sur le terrain de la sécurité, du prix ou de la qualité du service rendu est mauvais avec, comme dernier exemple en date, GDF. Et pour les services publics qui demeurent, c’est le tour de vis budgétaire [...]. Les attaques pleuvent contre le code du travail, avec la multiplication des contrats précaires. Des coups sont portés contre la Sécu et le droit à la retraite.

          « Les dégâts sociaux des politiques libérales capitalistes sont colossaux : la France est l’une des plus grandes puissances économiques du monde, un pays riche... dans lequel vivent 7 millions de pauvres, dont 3,5 millions de mal-logés. Un pays riche où des millions de salariés ou de travailleurs indépendants ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Un pays riche où tout augmente, mais jamais nos salaires, nos pensions de retraite ou nos minima sociaux !

          « La droite au pouvoir, ce sont aussi les expéditions militaires en Afrique ou au Moyen-Orient pour y défendre les intérêts de la bourgeoisie française et de ses alliés, les gouvernements des États-Unis et d’Israël, dans une continuité néocoloniale et impérialiste séculaire. Et qu’importe que cela se fasse en soutenant des régimes corrompus, autoritaires ou dictatoriaux, au mépris des droits des peuples, ces « indigènes ». La droite au pouvoir, c’est enfin le retour en force de l’ordre moral avec des discriminations dans tous les domaines : sexuelles, sexistes et racistes. Sexistes et sexuelles d’abord, parce ni les violences et les discriminations contre les femmes, ni l’homophobie n’ont disparu. Raciste enfin, cette politique qui expulse des enfants sans papiers ou rafle les pauvres, immigrés ou issus de l’immigration, à Cachan. [...]

          « Il y a un an, Ziad et Bouna mourraient, pourchassés par la police, dans un transformateur. Un an après, rien n’a changé pour les jeunes des quartiers qui se sont révoltés suite à ce tragique événement : on ne leur promet qu’un avenir de précarité. Des flics, des flics, et encore des flics, pour passer cette jeunesse « au Karcher », pour chercher des gamins à la sortie des écoles et les expulser ou pour réprimer les mouvements sociaux, voilà le projet de société qui motive Sarkozy. Il se présente comme le candidat du courage et de la rupture. Mais sa rupture consiste à empirer le caractère antisocial de la politique du gouvernement. Et quel courage y a-t-il à se rendre dans des quartiers aux mille problèmes entouré par mille CRS et autant de caméras de télé ? Et quel risque prend-t-il encore à mener campagne... en maîtrisant les rouages du ministère de l’Intérieur ?

          « De lui, comme de Chirac et de Villepin, ces zélés serviteurs du Medef, on en a soupé. Alors, il faut, tous ensemble, s’en débarrasser, c’est une mesure de salubrité publique. Il faut shooter la droite sans l’ombre d’une hésitation. Mais il faut le faire sans illusion aucune sur la politique de la direction du PS. Nous n’avons pas le même « désir d’avenir » que les candidats à la candidature du PS, car ils incarnent une gauche qui s’aplatit dès que le Medef fronce les sourcils, une gauche dont la politique est génétiquement modifiée en politique de droite dès qu’elle arrive au pouvoir.

          « Face à cette droite dure, il faut, au contraire, une gauche de combat, avant comme après 2007, une gauche anticapitaliste et antidiscriminations que ma candidature veut incarner. [...] La politique que nous voulons passe par le partage des richesses pour en finir avec les inégalités, le chômage et la précarité généralisée. Elle exige d’avoir la volonté de faire en sorte que le mot « égalité », placardé sur le fronton de toutes nos écoles, ne soit plus un slogan creux, mais devienne une réalité de la vie quotidienne entre les hommes et les femmes, entre les générations, entre les choix d’orientation sexuelle, entre les cultures et quelles que soient nos origines. Elle nécessite de sortir de l’ère du profit qui engendre les guerres, détruit nos vies et la planète. Tout ceci passe, bien sûr, par des mesures d’urgences, concrètes que j’aurai l’occasion de défendre dans cette campagne.

          « À la LCR, nous ne prétendons pas être les seuls à porter ces aspirations. Nous sommes favorables à des candidatures unitaires de la gauche anticapitaliste et antilibérale aux élections de 2007. Il faudra bien que se regroupent tous ceux qui s’opposent, au nom de l’anticapitalisme, à cette société d’inégalités et de discriminations, et le plus tôt sera le mieux. C’est pourquoi nous poursuivons la discussion avec tous ceux qui ont mené ensemble la bataille victorieuse du 29 Mai, avec tous les partis qui ont appelé à voter « non », du PCF à LO. Je comprends que le porte-parole de la LCR ne peut pas, en l’état, fédérer cette diversité. Donc, je le répète une fois de plus ici, je suis prêt à retirer ma candidature pour en soutenir une autre, si un accord politique était trouvé entre tous les courants qui n’ont pas renoncé à transformer radicalement la société. Mais pour que cet accord soit trouvé, il faut la garantie absolue que cette candidature unitaire n’aille pas, à terme, servir de caution à la direction du PS, par souci « d’efficacité ». Et la politique passée et actuelle de la direction du PCF, sa participation sans sourciller à un gouvernement qui, de 1997 à 2002, a privatisé plus que ses prédécesseurs de droite, sa prétention à vouloir poursuivre, aujourd’hui encore, la discussion avec une direction socialiste qui a renoncé à transformer la société, tout ceci ne nous rend guère optimistes. Alors oui, la LCR est entrée en campagne. Une campagne ouverte, qui veut rassembler celles et ceux qui sont en accord avec les idées que je développe. Je les appelle à prendre contact avec les sections de la LCR. Le meilleur moyen pour que la politique à laquelle on aspire pèse demain sur les décisions qui seront prises, c’est de lui donner le maximum de poids au premier tour et surtout, surtout, de retrouver le chemin de luttes massives et unitaires.

          « N’oublions jamais que les congés payés ne figuraient dans aucun programme électoral et, d’ailleurs, pour les grèves et les manifestations, je serai candidat jusqu’au bout et je ne me retirerai pour personne... Toujours facteur, et toujours prêt à me battre aux côtés des miens, jeunes, travailleurs ou chômeurs, qui savent comme moi ce qu’est l’exploitation. [...]

          « Je propose simplement d’être le porte-voix de toutes celles et de tous ceux qui subissent l’exploitation et l’oppression, sous quelque forme qu’elle soit, et qui en ont assez que leurs vies soient sacrifiées sur l’autel des profits d’une toute petite minorité aussi égoïste que cynique. Je veux être le porte-voix de leurs colères. Et aussi de leurs espoirs, celui de voir, un jour, naître une nouvelle société qui permette à la fois l’émancipation collective et l’épanouissement individuel.

          Olivier Besancenot

          • 27 octobre 2006 : des militants du PCF de l'Aisne entrent en discussion avec la LCR.  Ils sont en désaccord avec la direction de leur parti, sur la question d'un accord avec le Parti Socialiste qu'ils refusent, tant au niveau local qu'au niveau national. Ils envisagent de quitter le PCF. Un meeting public est en préparation.
          • 19 octobre 2006 : La régularisation de la famille malgache soissonnaise pour laquelle nous nous battions dans le département de l'Aisne vient d'être arrachée !!
            • Après une pétition de 3000 signatures dont celle de centaines de lycéens, d'enseignants, de travailleurs et jusqu'à celle d'élus socialistes comme les présidents du Conseil général et du Conseil Régional,
            • après une manifestation hebdomadaire tous les samedi après-midi devant la sous-préfecture de Soissons,
            • après que les membres du collectif RESF soient entrés dans l'illégalité et aient caché la famille pendant 7 semaines,
            • après un parrainage républicain des trois enfants par le maire PCF de Courmelles,
            • après que les collègiens de la ZEP Gerard Philipe aient fabriqué sur papier d'écolier une pétition qui leur était propre,
            • après que les lycéens aient préparé un badge à porter dans le lycée Nerval de Soissons,
            • après que les professeurs des écoles aient envisagé d'utiliser le système d'alarme incendie pour mobiliser tout le quartier en cas d'intervention policière dans une école,
                   la préfecture a cédé et promis publiquement un titre de séjour !
            Il est à noter que l'unité la plus large a été préservée et étendue. On note dans les organisations qui soutiennent le collectif la présence initiale de Sud et de la LCR, vite rejoints par le PCF et les Verts, mais aussi le MJS ou la FA, des organisations chrétiennes (Action Catholique Ouvrière) et des organisations syndicales : tous les syndicats enseignants du SDEN-CGT au SGEN-CFDT, en passant par la FSU, l'UNSA et SUD-Education, qui figure parmi les membres fondateurs... mais aussi deux UL-CGT (Soissons et Château-Thierry)...
            Les militants de la LCR ont joué un grand rôle dans le maintien de cette unité et l'élargissement de la mobilisation.
            On notera par contre le refus du député de Soissons Jacques Dessallangre (ex-chevénementiste apparenté PCF) de s'impliquer publiquement : il est membre du collectif du 29 mai, soutient Clémentine Autain, prend des positions avancées sur certains points (refus de la privatisation de GDF...) mais on peut se demander quelle sorte de "gauche de la gauche" on a là qui n'a pas un mot pour défendre les sans papiers et se retrouve même à la droite du PS local sur cette question. Le PS se limite, lui, à l'idée d'un "moratoire sur les expulsions" : ce qui veut dire quoi ? On attend l'élection de Ségolène et on reprend ensuite les charters, comme au bon vieux temps de Mitterrand et de Jospin ?
          • 13 octobre 2006 : Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, est venue discuter avec une soixantaine de personnes, à la maison des syndicats de Soissons. Elle a été interpelée par un de nos camarades qui lui a fait remarquer qu'elle employait curieusement le mot "rassemblement" tantôt pour évoquer un rassemblement antilibéral (idée que nous partageons), tantôt pour évoquer un "rassemblement de toute la gauche" qui ne peut se faire qu'avec le PS social libéral. M.-G. Buffet a affirmé qu'elle n'était pas stupide et qu'elle ne recommencerait pas l'expérience de la gauche plurielle. Elle a été applaudie alors par la salle.
          • Octobre 2006 : sortie d'un numéro de Carton rouge ! , le journal des lycéen-ne-s de la JCR/LCR de l'Aisne. Voir la page sur les publications.
          Carton rouge !

          • 7 octobre 2006 : la LCR proteste contre le plan de licenciements à la verrerie de Soissons, Saint-Gobain Emballages. Les raisons économiques avancées sont peu convaincantes et l'on devine qu'il s'agit davantage d'une opération boursière visant à "alléger" en personnel l'usine de Soissons avant cession de cette branche. A l'heure où le verre est plébiscité pour son intérêt écologique grâce à l'organisation du recyclage, les licenciements annoncés serviront, encore une fois, les intérêts du capital et non l'intérêt collectif. La LCR rappelle sa position : pour l'interdiction des licenciements collectifs.
          La verrerie de Vauxrot, à Cuffies est l'une des entreprises les plus anciennes du Soissonnais, avec une forte tradition ouvrière.
          La verrerie de Vauxrot, à Cuffies est l'une des entreprises les plus anciennes du Soissonnais,
          avec une forte tradition syndicale.

          • 23 septembre 2006 : la LCR appelle à participer au parrainage républicain de la famille malgache menacée d'expulsion à la mairie de Courmelles, le samedi 23 septembre, à 16 h.
          • Septembre 2006 : La LCR de l'Aisne appelle à participer à toutes les actions du Collectif de défense des sans papiers de l'Aisne : rassemblement tous les samedis à 14 h.30 devant la sous-préfecture de Soissons.
          Rassemblement du 9 septembre 2006
          Rassemblement du 9 septembre 2006
          • 8 septembre 2006 : Après le rejet du recours de la famille malgache de Soissons, la LCR appelle à participer à toutes les actions de protestation : lettres au préfet pour exiger la levée de l'arrêté de reconduite à a frontière, manifestation Samedi 9 septembre à 14 h.30 devant la sous-préfecture de Soissons.
          Et Diana ?
          Rassemblement de militants du Collectif de défense des sans-papiers 02
          devant l'école de Diana, le jour de la rentrée (L'Union)
          • 31 août 2006 : la LCR proteste contre la rafle de sans-papiers qui a eu lieu à Soissons, ce matin. Une famille malgache, réfugiée en France après que le père de famille ait été tabassé par les partisans du nouveau président en 2002, a été arrêtée au petit matin. Elle avait déposé un dossier de demande de régularisation qui semblait en béton pour les membres du collectif de défense des sans-papiers de l'Aisne : les trois enfants étaient scolarisés : la petite (8 ans) à l'école du Tour de Ville, le second garçon (13 ans) au Collège Gérard Philipe et l'aîné (17 ans) doit rentrer au Lycée Léonard de Vinci : il venait d'obtenir une bourse nationale au mérite !
            On voit bien que la circulaire Sarkozy a servi de piège pour cette famille qui est allée déposer un dossier puis qui a été raflée au domicile qu'elle venait de déclarer. La famille a été emmenée dans un centre de rétention près de Rouen.
            La Fédération de l'Aisne de la LCR demande la libération immédiate de cette famille et la délivrance de titres de séjour.
          • La LCR appelle au rassemblement des usagers de la ligne Soissons-Roissy, samedi 26 août 2006, sur le marché de Soissons, le matin, pour protester contre la décision de suppression de cette ligne par le Conseil général socialiste. Il s'associe à l'appel du Collectif soissonnais pour une gauche populaire et antilibérale :

          La ligne Soissons-Roissy doit continuer !

          Le Collectif soissonnais pour une Gauche populaire et antilibérale, alarmé par la décision de suppression de la ligne Soissons-Roissy considérée comme "non rentable",
          • rappelle qu'on a affirmé aux chômeurs du Soissonnais qu'ils devaient être mobiles et qu'aller travailler à Roissy était une "chance à saisir",
          • met en garde contre le risque de perte d'emplois pour ceux qui n'auront plus le moyen de se rendre au travail, au moment même où la situation de l'emploi s'aggrave encore dans le Soissonnais (Cartonneries, Baxi...),
          • réaffirme sa volonté de défendre les services publics et de promouvoir des politiques écologiquement responsables
          • réclame qu'on écoute les usagers de la ligne au lieu de faire la sourde oreille,
          • exige que le maintien de la ligne après le 31 août en attendant que le Conseil général et les collectivités locales mettent en place les concertations nécessaires à l'amélioration de ce service public indispensable
          • appelle les Soissonnais à participer à la grande matinée de mobilisation, le samedi 26 août au matin, sur le marché, et à la conférence de presse publique à 11 h.30 à la salle de la Mutualité.
          • Du dimanche 27 août au soir au jeudi 31 août 2006 au matin, la LCR a tenu pour la quinzième fois son université d’été. Des militants de l'Aisne y ont participé. Différents thèmes ou cycles sont proposés aux participant-e-s. Elle a lieu au village de vacances « Les Carrats » à Port-Leucate. La situation créée au Liban, à Gaza, en Cisjordanie par la guerre d’agression déclenchée par le gouvernement israélien a été traitée le dimanche 28 août entre 17h et 19h. Le débat à gauche lié aux enjeux de l’élection présidentielle de 2007 a été abordé dans le cadre d’un débat contradictoire le mardi 29 août, entre 14h et 17h, avec les organisations de la gauche du non, invitées par la LCR. Olivier Besancenot était présent à l’occasion de cette université d’été et a tenu un meeting le lundi 28 août.
          • 29 juillet 2006 : Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce samedi à Paris contre l'offensive israélienne au Liban et à Gaza. La marche parisienne s'est faite à l'appel, entre autres, des associations France-Palestine, du MRAP, des Indigènes de la République, des syndicats Solidaires et Sud-PTT, des Verts, du PCF, de la Ligue communiste révolutionnaire ou du Parti des travailleurs.
          • 25 juin 2006 : La conférence nationale de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), réunie les 24 et 25 juin à la Plaine-Saint-Denis, a décidé de lancer la candidature d'Olivier Besancenot à l'élection présidentielle de 2007. 
            OB
            Olivier Besancenot à Vic-sur-Aisne en soutien aux Vico en novembre 2005

            Nous ne fermons pas toutefois la porte à une candidature unitaire à la gauche du Parti socialiste.
            "La majorité des militants de la LCR a décidé de lancer la campagne dès cette conférence nationale et de présenter la candidature d'Olivier Besancenot", peut-on lire dans la déclaration votée par 81% des 190 délégués de la conférence nationale. La déléguée de l'Aisne a voté dans ce sens.
            Pour autant, la LCR entend poursuivre la bataille pour une candidature unitaire issue des forces ayant participé à la campagne victorieuse du "non" de gauche lors du référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne. 
          • 10 juin 2006 : la LCR soutient l'appel du Collectif des sans-papiers de l'Aisne et participe au parrainage républicain de Maeva et Méral, à la mairie de Pinon à 17 h. 15. Leurs parents, en France depuis 2001, sont d'origine turque. Maeva est scolarisée à Pinon.
          • 6 juin 2006 : on nous annonce des mesures Sarkozy pour régulariser les enfants nés en France et scolarisés en France. Voici le point de vue de la LCR :

          Communiqué de la LCR : « Contre les expulsions, renforcer la mobilisation. »

          Depuis 2004, le Réseau éducation sans frontières dresse une muraille de solidarité pour protéger les élèves sans-papiers et leurs familles de l’expulsion. Son action rencontre un écho grandissant dans l’opinion. En témoignent les 40 000 signatures au bas de la pétition « Nous les prenons sous notre toit », l’engagement pris de « cacher les enfants menacés » par des personnalités mais aussi par de simples citoyens.
          C’est le succès de cette mobilisation qui a contraint N.Sarkozy à annoncer qu’il allait régulariser les élèves sans-papiers et leurs familles. Cette annonce n’a rien d’humanitaire. Elle relève de l’affichage politique et d’un coup médiatique. 1200 familles seraient concernées alors que le, ministère de l’intérieur dénombre, par ailleurs, 50 000 familles dépourvues de titre de séjour. Il est scandaleux d’exiger des enfants qu’ils ne parlent que le français. Les conditions draconiennes qui figureront dans la circulaire envoyée aux préfets conduit tout droit aux cas par cas, laissés à l’appréciation de préfectures qui doivent faire du chiffre pour que l’objectif de 25 000 expulsés soit atteint, avec en prime une forte incitation au retour.
          La LCR réaffirme son soutien à la campagne lancé par RESF, exige la régularisation sans condition de TOUS les élèves sans-papiers et de leurs familles, l’arrêt des tracasseries administratives, des intimidations policières. Au-delà, c’est tous les sans-papiers qu’il faut régulariser.
          • Fin mai 2006 : les militants de la LCR de l'Aisne commencent à préparer la Conférence Nationale qui devra décider de la présentation d'un candidat à la Présidentielle. Dans la LCR, les débats sont démocratiques et souvent animés : plusieurs "plateformes" proposent des textes et des orientations. La question est celle des candidatures unitaires : l'union d'accord, mais avec qui ? La LCR refuse tout accord électoral ou de gouvernement avec le PS.
          • 19 mai 2006 : Ouverture du site de la LCR de l'Aisne
          • 13 mai 2006 : Les copains de la LCR ont participé au parrainage républicain de sans-papiers roumains. Voir les articles de presse
          • 12 mai 2006 : Le dernier numéro de L'AISNE-ROUGE vient de sortir. Voyez la page sur nos publications.