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« Nos vies valent plus que leurs profits ! »

L'Aisne dans la campagne en faveur d'Olivier Besancenot

6 mai 2007 : Sarko est élu. Résistance !

 

Déclaration d’Olivier Besancenot

Nicolas Sarkozy vient donc d’être élu président de la république avec environ 53 % des voix. Avec lui, c’est le programme du MEDEF qui s'incruste au pouvoir. De nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises et aux plus riches, la privatisation de nouveaux services publics, la chasse aux enfants sans papier, la remise en cause de droits sociaux et démocratiques fondamentaux comme le droit de grève ou le CDI sont dans l’agenda du nouveau président de la République. Ce soir, l’Etat UMP dispose une nouvelle fois du pouvoir politique central. La démagogie populiste utilisée dans cette campagne va déboucher sur des mesures antisociales, sécuritaires et antidémocratiques qui ne manqueront pas de susciter des mobilisations très larges. C’est à la construction de ces résistances sociales et démocratiques que la LCR entend désormais consacrer toutes ses forces. Elle propose que face au programme ultra libéral et ultra sécuritaire d’un Sarkozy, un front unitaire de toutes les forces sociales et démocratiques soit immédiatement construit pour organiser la riposte. Elle prendra toutes les initiatives en ce sens dans les prochains jours.

La démonstration est également faite qu’une gauche social-libérale, qui a tenté jusqu’au bout une alliance avec l’UDF de Bayrou, n’est pas un rempart efficace face à une droite dure et autoritaire. Les appels du pied vers la droite n'auront servi à rien d'autre qu'à contribuer à brouiller les repères. C'est parce que Ségolène Royal n'a pas su faire souffler le vent de l'espoir du changement qu'une partie des classes populaires déboussolée lui a fait défaut.  Plus que jamais la construction d’une force anticapitaliste puissante, implantée dans les entreprises, les services publics et les quartiers populaires, est urgente pour, dans la rue comme dans les urnes, battre la droite et le MEDEF. C’est le sens de la campagne qu’a menée Olivier Besancenot et qu’entend poursuivre la LCR : rassembler les forces anticapitalistes en indépendance complète vis à vis de la direction du PS.

C'est sur ces bases que nous nous présenterons aux élections législatives autour d'un programme d'urgence sociale et démocratique.

Montreuil, le 6 mai à 20h.

FlècheLes résultats d'Olivier Besancenot dans l'Aisne
  
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Sommaire

Déclaration d'Olivier Besancenot, 22 avril 2007

Près d’1,6 million d'électeurs et d'électrices se sont rassemblés autour de ma candidature. C'est 600 000 de plus par rapport à 2002. Malgré la pression du « vote utile » qui dans les dernières semaines a servi de seul programme à la campagne de Ségolène Royal, plus de 4,5% d’électeurs ont porté leurs suffrages sur mon nom. C’est un encouragement précieux pour les luttes de demain. Merci à celles et ceux qui viennent de voter pour moi. Nous avons réussi ensemble dans cette campagne, au-delà de notre score,à répondre aux attentes sociales de la population. Pour le droit à l'emploi, l'augmentation du pouvoir d'achat ou encore le droit au logement...Le SMIC à 1500 euros net, l'augmentation de tous les revenus de 300 euros nets, la réquisition des logements vides, l'interdiction des licenciements et la lutte contre les discriminations; autant de questions désormais installés dans la société et dans le monde du travail; autant de mobilisations à venir pour faire entendre notre voie et notre force.

Nicolas Sarkozy est donc en tête et qualifié au second tour face à Ségolène Royal. La droite vient depuis cinq ans de mener une politique de démolition systématique de nos conquêtes sociales, et Sarkozy veut appliquer désormais à la société française le traitement de choc du MEDEF. C'est à dire plus d'inégalités, plus d'injustices et moins de libertés. Le Pen est exclu de la compétition et c’est une excellente nouvelle. Mais Sarkozy a mené une campagne extrêmement réactionnaire. Chassant sur les terres du FN, cet homme et son programme sont un danger majeur immédiat.

Personne n'est propriétaire de ses voix et chacun, chacune est évidemment libre de son vote le 6 mai. Mais depuis cinq ans la LCR combat la politique de Chirac et de ses premiers ministres dans la rue comme dans les urnes. C'est en ce sens que je vous appelle le 1er mai à manifester dans toutes les villes de France pour les mesures d’urgence sociales que j’ai défendues dans cette campagne et contre le projet antisocial de Sarkozy. Contre cette droite arrogante, le deuxième tour prend nécessairement l’allure d’un referendum anti-Sarkozy pour tous ceux et celles qui entendent résister à sa politique. Le 6 mai nous serons du côté de ceux et celles qui veulent empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de la république. Il ne s'agit pas de soutenir Ségolène Royal mais de voter contre Nicolas Sarkozy.

Face à cette droite dure, le parti socialiste et sa candidate ne sont pas en effet à la hauteur. J'ai proposé tout au long de cette campagne une redistribution des richesses. Je constate que ce n'est pas le projet du PS qui se situe sur le même terrain que la droite en acceptant le libéralisme et en salunat les profits des grandes entreprises. Même sur le terrain du patriotisme et du nationalisme, le PS cherche à rivaliser avec la droite. sur le terrain du patriotisme et du nationalisme. C'est pourquoi la LCR ne se situe pas en soutien à Ségolène Royal.

J'appelle celles et ceux qui se sont reconnus dans nos propositions à se regrouper pour qu'ensemble nous puissions créer une force susceptible de les défendre dans les mobilisations sociales. Quelle que soit la présidence qui sortira des urnes le 6 mai, il faudra continuer à s’opposer aux politiques libérales et la LCR continuera à oeuvrer pour l'unité la plus large possible dans les luttes à venir. Et ce, si Sarkozy devait malheureusement l'emporter le 6 mai, mais également si Ségolène Royal était élue afin qu'elle connaisse une opposition à sa gauche et pas seulement à sa droite.

Nous avons besoin d'une nouvelle force anticapitaliste. Pour être utile comme nous l’avons été ces cinq dernières années dans les luttes et les résistances en s’appuyant sur la nouvelle génération politique qui émerge après les mobilisations contre le CPE, dans les banlieues et dans les entreprises,. La LCR vous propose de construire ensemble cette force capable de combattre le capitalisme et d’offrir l’espoir qu’un autre monde est possible.

Vous souhaitez participer aux combat de Besancenot et de la LCR dans l'Aisne ?
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Après avoir soutenu Bové, Michel Onfray rallie Besancenot.

Dans « Libération » ce jeudi 29 mars : 
"Pour Olivier Besancenot", par Michel Onfray

 « Olivier Besancenot se pose en rassembleur ». Bravo, encore bravo, toujours bravo ! J’ai souhaité ce rassemblement très tôt, dès le résultat noniste au référendum sur l’Europe ; il n’a pas eu lieu. Je l’ai désiré ensuite, à l’approche des présidentielles ; il n’a pas eu lieu.

J’y ai aspiré quand il fut question d’une candidature commune avec vote des comités antilibéraux ; il n’a pas eu lieu. J’ai désespéré d’Olivier Besancenot d’abord, puis de Marie Georges Buffet ensuite, parce que ni l’un ni l’autre n’ont pris l’initiative de cette candidature unique derrière un autre qu’une personne de l’appareil alors qu’eux seuls pouvaient produire le rassemblement en accord avec leurs machines politiques ; il n’a pas eu lieu.

J’ai consenti à un appel en faveur de José Bové sur la base d’une union de dernier moment à même de produire un sursaut en vue de cette introuvable candidature unitaire ; il n’a pas eu lieu non plus. Nous partons en guerre dispersés, donc vaincus.

Dès lors, il suffit de regarder les sondages et les intentions de vote : la gauche antilibérale part éparpillée au combat et chacun cumule des scores ridicules à même de faire rire la droite, sourire la gauche libérale, pouffer le patronat, réjouir l’extrême droite et, surtout, désespérer les nombreuses victimes du capitalisme libéral. Quel besoin, dès lors, d’y aller sous sa seule bannière, sinon pour des affaires de boutique, d’argent récupéré pour financer la campagne – et plus, évidemment… -, des prurits d’egos ou autres considérations qui s’apparentent à de la politique politicienne, autrement dit, à ce que, normalement, la gauche antilibérale devrait récuser le plus vivement. Si l’on totalise les voix de la gauche antilibérale réunie, et si l’on imagine qu’un pareil score pourrait attirer de nouvelles bonnes volontés ainsi fédérées, on avoisine les 10 % pour une simple somme algébrique. Je crois qu’une dynamique augmenterait ce score ouvrant un champ nouveau, des perspectives nouvelles et, surtout, un avenir à la gauche antilibérale.

Car, on l’oublie trop, les présidentielles dans la Cinquième se doublent d’une autre consultation : celle des législatives. Partir une fois encore désunis dans cette seconde bataille ne conduira qu’à de nouveaux échecs, donc à de nouveaux désespoirs qui alimentent les votes imbéciles au centre grimé en panacée apolitique, à l’extrême droite, toujours plus forte dans les classes populaires, chez les chasseurs, pêcheurs et autres tueurs autoproclamés écologistes. Marre de ceux qui, encore et toujours, désespèrent Billancourt…

A Nantes, Olivier Besancenot propose donc une union de la gauche radicale à Marie Georges Buffet, Arlette Laguiller et José Bové : je trouve cette nouvelle d’importance et désespère de découvrir dans le même article les refus, les critiques, les fins de non recevoir, sinon les procès sur le passé d’Olivier Besancenot créateur de la désunion. Peut-être , mais est-ce encore l’heure de se faire des reproches sur hier alors qu’il propose aujourd’hui l’union, non pas parce qu’il est le plus faible, mais, justement, parce qu’ il semble le plus fort ? Ce qui est légitime…

Car Olivier Besancenot fait, me semble-t-il, la meilleure campagne à la gauche de la gauche. Non pas que les autres en fassent une mauvaise, mais la sienne me semble meilleure parce que plus large, ouverte, avec vues générales sur l’ensemble de la société et non concentration sur les slogans monomaniaques concernant tel ou tel problème particulier avec le quel on ne constitue pas un projet général de société – la polarisation sur les OGM, par exemple, vaut l’obsession sur les dates d’ouvertures de la chasse. Et puis, même si les sondages n’ont pas à commander une politique, ils visualisent un genre de température sociale qui vaut bien les délibérations sans fin des comités Théodule de la gauche antilibérale : Olivier Besancenot se trouve en tête du peloton antilibéral.

L’enjeu n’est pas d’avoir un candidat présent au second tour, soyons sérieux ! Il n’est pas non plus de commencer à partager les ministères en cas de victoire de Ségolène Royal. Pas plus de participer de près ou de loin à une gestion libérale de la société française. Mais de faire poids, masse, de peser, de compter, d’exister malgré les différences qui importent moins que les proximités. Si l’on veut ne pas s’unir, il suffit de mettre le doigt sur les différences ; si l’on souhaite l’union, commençons par écarter ce qui fâche – des problèmes de style, de méthode, de forme, de noms propres, d’appareil, de boutique- et construisons sur ce qui rassemble : une même critique de la formule libérale du capitalisme contemporain ; une même révolte face à l’injustice sociale ; un même refus de la forme républicaine disciplinaire ; une même défense des victimes les plus exposées à la déréglementation du marché libre ; une même défense de l’intérêt général, du bien public, donc des services publics ; un même souci d’interdire au marché de faire la loi dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, la culture et autres points névralgiques de la société … Voilà qui , à mes yeux, pèse évidemment plus que des histoires d’officines politiques.

Je n’ai pas aimé François Mitterrand et l’ai suffisamment fait savoir après le tournant de la rigueur en 1983. Je ne sauve pas la carrière politicarde du ministre multi récidiviste de la IV° République ; pas plus celle du monarque qui fit concrètement la démonstration que Le coup d’Etat permanent est une tentation dont il ne se contenta pas de faire l’analyse en 1965 mais qu’il a amplement confirmée par ses faits et gestes pendant quatorze années de pouvoir ; de même, l’homme qui ne respectait que son destin n’a pas non plus ma faveur. Mais son génie fut dans l’union de la gauche qui, je le répète après l’avoir déjà beaucoup dit ou écrit ailleurs, était autrement plus périlleuse à réaliser avec des partenaires aussi dissemblables et hétérogènes qu’un Patri Communiste alors défenseur de l’Empire soviétique et un centre gauche de la bourgeoisie radicale socialiste de sous préfecture en passant par un Parti Socialiste (qui, ne souriez pas, appelait alors à rompre avec le capitalisme !) qu’aujourd’hui avec des partenaires partageant l’essentiel de leurs analyses et la plupart des remèdes possibles.

Je crains que, au vu des premières réactions déjà venues des partenaires sollicités, cette proposition d’union ne soit traitée par le mépris une fois encore. Or ça n’est pas cette union qu’on traitera avec mépris, mais des millions d’hommes et de femmes qui, une fois encore, désespéreront de cette fin de non recevoir et retourneront à leur misère en y ajoutant de la peine. Du moins, à l’heure du bilan, et malheureusement au lendemain de l’échec probable de toutes les gauches, on verra qui cumule le plus de responsabilités dans la désunion : ceux qui jamais ne l’ont souhaitée, ceux qui ont tout fait pour la saborder, ceux qui s’en sont réclamés pour faire finalement leur course personnelle, ceux qui parfois l’ont désirée, en des conditions plus ou moins contraignantes pour induire le résultat escompté , ceux qui l’ont près du but proposée une dernière fois en étant les mieux placés pour l’incarner.

Quoi qu’il arrive, et quoi qu’on fasse de cette ultime proposition d’union, je n’oublierai pas ce geste d’Olivier Besancenot. Y compris dans l’isoloir.

http://michelonfray.blogs.nouvelobs...

Le meeting de Reims d'Olivier Besancenot :

un grand succès


« Prendre l'argent là où il est »

La tournée électorale a conduit Olivier Besancenot à Reims, hier  soir, où le facteur de la LCR a défendu l'idée d'une nécessaire «  répartition des richesses ».

Le reportage de Marcel GAY

Pas de sunlights aveuglants, pas de sono assourdissante mais « un  meeting à la bonne franquette » comme le dit un militant de la Ligue  Communiste Révolutionnaire (LCR) de Reims qui accueillait hier soir  Olivier Besancenot dans une salle du caveau de Castelnau. Plus de 800  personnes, parmi lesquelles beaucoup de jeunes, sont venues écouter  le benjamin des candidats à la présidence de la République. « C'est  gratuit pour les garçons, c'est gratuit pour les filles » plaisante  le facteur de la LCR avant de défendre son programme « 100 % à gauche ».
« Maintenant la campagne commence » explique Olivier Besancenot. «  Les militants peuvent faire autre chose que d'aller convaincre des  maires, ils iront voir directement les électeurs ». D'emblée, le  candidat trotskiste annonce la couleur : « Nous avons une droite de  plus en plus violente. Et une gauche tétanisée. L'immigration ? On  joue à nous faire peur. Il faut oser résister, il faut proposer une  politique d'égalité des droits, de tous les droits, à l'emploi, à la  formation, à celui de faire des études et d'avoir un logement décent ».
Sur un ton ferme, Olivier Besancenot dénonce les multinationales, les  gros agriculteurs, les fonds de pension... « Je viens défendre ici  cette idée de répartition des richesses qui nous tient à coeur, qui  touche à l'essence de la discussion contradictoire qu'on aimerait  voir à gauche. Je viens dire comment on fait pour appliquer et  financer des mesures qui permettraient à la population de changer  radicalement ses conditions de vie ».

Toujours plus de profits

Très à l'aise en jean et en baskets, le jeune candidat (il a moins de  33 ans) parle vite. A peine compréhensible. Le public capte des mots  plutôt que des phrases. « Gauche radicale, profits, capitalisme,  revendications, révolution... ». Les militants connaissent déjà le  discours et décryptent sans difficultés. Les autres doivent remettre  un peu d'ordre dans ce flot bouillonnant de paroles débitées à la  vitesse de la mitrailleuse lourde.
La répartition des richesses ? « C'est prendre l'argent là où il est,  en l'occurrence dans les 6 ou 7 % de la population qui s'est accaparé  l'essentiel de la richesse. Comment ? En taxant les profits, en  taxant les plus grandes fortunes et les plus grands patrimoines. D'où  la question-clé : revendiquer le droit à l'ingérence dans l'économie  privée ».
Besancenot est chaleureusement applaudi. De jeunes militants scandent  « Assez, de la précarité, assez de cette société ». L'orateur dénonce  « ce système » qui autorise les grands groupes à faire toujours plus  de profits sur les dos des salariés. « Un exemple : l'usine Thomé- Génot, dans les Ardennes. Je suis allé voir les travailleurs que l'on  virait. Ils réclamaient une prime exceptionnelle de 15.000 €, c'est à  dire pas grand chose pour le fonds de pension américain qui avait  pillé cette boîte en deux ans ». Le leader de la LCR propose de  récupérer les aides publiques accordées aux entreprises lorsqu'elles  licencient. « Nous passions pour des Martiens, il y a quelques  années, lorsque nous avons fait cette proposition qui aujourd'hui est  reprise par d'autres. Nous voulons changer de système, nous voulons  savoir où va l'argent dans les entreprises, nous voulons que soient  publiés les livres de comptes, que l'on lève le secret bancaire,  commercial, industriel dans les fonds d'investissement et dans les  multinationales ».

Indépendance vis à vis du PS

Crédité entre 3 et 5 % des intentions de vote selon les sondages,  Olivier Besancenot semble être le mieux placé des candidats anti- libéraux. « Le seul sondage auquel je crois aura lieu le 22 avril »,  dit-il. « Mon seul adversaire, c'est la droite, y compris la droite  de François Bayrou ». Arlette Laguiller ? « Arlette n'est pas une  adversaire, nous avons pris l'habitude d'additionner souvent nos  voix. Mais elle n'a pas partagé ce combat unitaire du non de gauche  au référendum sur l'Europe ». Quant aux autres candidats de la gauche  anti-libérale : « José Bové et Marie-George Buffet, on n'est pas  d'accord sur nos rapports avec le parti socialiste. Moi je suis pour  une indépendance totale vis à vis de la direction du PS ».
La voix enrouée, le facteur de la LCR poursuit son propos sur le même  rythme, avec la même conviction. Il parle encore de rentabilité, de  capitalistes, des acquis sociaux, aligne ses propositions... La salle  l'écoute religieusement. « Il a quand même raison » reconnaît une  dame. « S'il était élu, les choses changeraient dans ce pays ».
Article paru dans l'Est Républicain, 21 mars 2007
L'Union : interview d'Olivier Besancenot à Reims, mars 2007
L'Union : interview d'Olivier Besancenot à Reims, mars 2007

Le programme d'Olivier Besancenot

En une page, le programme d'Olivier Besancenot (au format PDF)

Un bon début de campagne.

Communiqué de la Ligue communiste révolutionnaire :
La Direction Nationale de la LCR s’est réunie les 27 et 28 janvier 2007. Elle a fait le point sur la situation politique et l’état de la campagne présidentielle qui a bien démarré : de nombreux meetings réussis en terme de participation et de débats politiques que ce soit à Gérardmer le samedi 27 janvier (450 personnes) ou plus récemment à Louviers (3O0), à Alençon (350), visites d’entreprises en lutte, rencontre avec des salariés.
A la majorité, la direction nationale a acté le fait que la LCR ne soutient pas la candidature de José Bové qui n’est pas une candidature unitaire mais une candidature supplémentaire.
A ce jour, les militants de la LCR ont collectés plus de 400 parrainages.

Besancenot au "ministère de la crise du logement"

Olivier Besancenot, candidat à la présidentielle, a demandé mardi le respect de la loi sur les réquisitions


Le candidat de la LCR a tenu ces propos lors d'une visite au  "ministère de la crise du logement", un bâtiment occupé par des mal logés et des associations dans Paris, près de la Bourse.

Les candidats ont été invités par les associations -dont Jeudi Noir ou le DAL- à venir s'exprimer sur le logement.

M. Besancenot, qui inaugurait la série, a confié que c'était "la première  fois" qu'il était invité dans un ministère et qu'il s'y sentait "plutôt à  l'aise", "parce que c'est un ministère de lutte".
   
Devant des militants, des habitants de l'immeuble occupé, des journalistes,  il a estimé que le droit au logement opposable était "une avancée positive",  soulignant cependant qu'il y avait "du flou" et "de l'hypocrisie" à parler de ce  droit "alors qu'on ne construit pas de logement social en nombre et qu'on  continue à réduire le budget du logement".
   
Pour lui, "il faut continuer le rapport de force, se servir de la campagne  électorale pour que l'ensemble de la gauche sociale et politique, dans  l'urgence, réclame aussi l'application de lois comme la loi sur la réquisition  des logements vides" ou la loi SRU imposant 20% de logements sociaux dans les  communes de plus de 3500 habitants.
   
M. Besancenot a demandé aussi qu'on se prépare pour le 15 mars, fin de la  trêve hivernale, à "une vigilance citoyenne et populaire partout pour empêcher  les expulsions". Il s'est engagé à y participer.
(d'après France 2)

Le « patrimoine » d'Olivier Besancenot

Interrogé, le 16 janvier, sur ses revenus, Olivier Besancenot a fourni les informations suivantes : il a comme seul revenu son salaire de La Poste d’un montant mensuel de 1000 euros net.

Il a acquis une Peugeot 106 en 2001.

Il est copropriétaire, depuis 2004 d’un appartement de 55 m2, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, acheté grâce à un prêt de la mututelle des PTT : la valeur de son patrimoine est de 37000 euros.

Il ne possède pas de valeurs mobilières. Olivier Besancenot n’est donc pas soumis à l’ISF.


Les voeux d’Olivier Besancenot pour 2007 :

Santé et Révolution

jeudi 4 janvier 2007.
 

Désolé, mais je ne ferai pas comme tout le monde, en vous présentant des voeux solennels. Pas parce que je suis malpoli : je vous souhaite en effet à tous et à toutes le meilleur pour vous et pour vos proches (et comme on dit "surtout la santé"). Mais, comme tout le monde le sait, les voeux, pour qu’ils se réalisent, doivent rester secrets. C’est peut être pour ça que les responsables politiques habitués aux belles promesses les déclament haut et fort sur tous les tons.

Blague à part, rien à voir avec le chat noir ou les superstitions. La seule chose que je nous souhaite à tous et toutes, c’est que cette année 2007 ne soit pas qu’électorale, qu’elle soit belle et rebelle. Le seul moyen efficace de se faire entendre, ce sera une nouvelle fois de faire du bruit, en préparant les mobilisations sociales et les résistances nécessaires pour que les opprimés et les exploités, bref la majorité, arrive à arracher à une minorité les droits légitimes qu’ils revendiquent, tant du point de vue social que démocratique et écologique.

Une année de luttes, donc, ce sera enfin la seule chance pour qu’un débat contradictoire et réellement démocratique ait lieu même pendant les élections. Pourquoi ne pas commencer en beauté, sans attendre le 22 avril, avec une première victoire, consistant à obtenir dès maintenant l’application de la Loi de réquisition des logements vides ?

2007, c’est aussi le quarantenaire de l’assassinat du Che par la CIA. Alors 40 ans après, on est toujours là, et comme disait le Che : hasta la victoria siempre !

Olivier Besancenot