« Nos vies valent plus que leurs profits ! » | ||||||||||||||||||||||
La
LCR de
l'Aisne dans les combats
écologistes Sommaire : |
Rassemblement anti-OGM à Soissons, mars 2008La LCR était présente au rassemblement anti-OGM organisé à Soissons, rond-point de l'Arche, le dimanche 16 mars 2008. Il s'agit depréparer la manifestation de Lille, le 29 mars. Du co-voiturage est organisé. Pour tout renseignement s'adresser à Denis, responsable pour l'Aisne du Collectif anti-OGM de Picardie.
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SEPTVAUX
NE VEUT PAS DE POMMES DE TERRE TRANSGENIQUES
Samedi
10 mars 2007, plus d’une
centaine de personnes était présente pour manifester son opposition au
projet d’expérimentation
de pommes de terre transgéniques sur le territoire de Septvaux,
charmant petit
village de l’Aisne. Participation de la LCR au rassemblement antiOGM de Septvaux. Cet appel était à l’initiative des faucheurs d’OGM de Picardie, de la LCR 02, des Verts locaux…. En effet, la population du village, ainsi que son conseil municipal, a eu la surprise d’apprendre, par la presse locale que leur maire avait accepté la proposition de la multinationale BASF d’essais de pommes de terre génétiquement modifiées en plein champ, contrairement à Mont d’Origny où le maire s’est fermement opposé au projet. Un
débat, très intéressant a eu
lieu. Les scientifiques et spécialistes présents ont rappelé, en plus
des
dangers des OGM (notamment la contamination par le sol), le manque de
clarté
volontaire des expérimentateurs.
L’unique aspect de la recherche des profits financiers apparaît tout de suite. Les plus gros consommateurs de pommes de terre (Mac Cain, Mac Donald) n’utilisent pas les pommes de terre OGM, devant l’opposition farouche des consommateurs américains. Des solutions autres, pour combattre notamment les attaques parasitaires (le mildiou) existent puisque des plants « naturels » plus résistants peuvent être importés, comme la pomme de terre du Mexique. Les faucheurs ont décidé d’aller à la rencontre de la population pour obtenir son avis. Il est déjà décidé, par toutes les organisations présentes, de procéder, si nécessaire à l’arrachage des plants transgéniques Les participants se sont ensuite séparés, déterminés à rester mobilisés en continuant une vaste campagne d’information. La LCR 02 est bien
déterminée à
faire barrage à toute expérimentation mettant en danger la santé de
tous. Article rédigé par Marie-Claude Article paru dans
Des OGM livrés par Greenpeace à
Sarkozy La vidéo (jamais montrée dans les médias) est à l'adresse : http://www.dailymotion.com/video/x1gnc0_greenpeace-livre-du-mais-ogm-a-sark | ||||||||
Pas d'OGM à Mont d'Origny (02) !La Fédération de l'Aisne de la LCR proteste contre la volonté d'implanter des pommes de terre en plein champ pour un "essai". Encore une fois, les multinationales qui veulent breveter le vivant pour qu'il soit une source de profits, tentent de passer outre à la volonté des populations qui ne veulent pas d'OGM. La lutte contre un champignon (prétexte des essais) peut se faire en laboratoire. Si les essais sont tentés en plein champ, c'est que la volonté d'imposer les OGM par les grands groupes capitalistes est déterminante.Les pommes de terre sont un enjeu dans notre région avec la présence de grands groupes comme la multinationale Intersnak (VICO) et Mc Cain. Ces groupes veulent exploiter les savoir faire de notre région pour ensuite délocaliser (voir notre page Entreprises). De même, les essais en plein champ d'OGM, serviront ensuite à répandre les semences OGM et à exploiter les paysans du monde entier. La LCR se déclare prête à participer à une campagne commune sur ce thème avec les organisations axonnaises. La presse locale rend compte de
la position du maire. Les affichettes de la LCR : | ||||||||
Ils étaient dix, les candidats à se presser devant N.Hulot pour le défilé de l’hypocrisie, aujourd’hui 31 janvier, afin d’avaliser leur signature d’un pacte écologique aux considérants suffisamment flous pour être signable par ceux et celles qui ne parlent d’écologie qu’à l’occasion des élections. N.Sarkozy écolo ? Si c’était vrai, ça se saurait ! O.Besancenot n’a pas signé le pacte écologique, mais il s’est engagé, avec la LCR, dans les mobilisations contre l’EPR, pour la sortie du nucléaire, contre l’enfouissement des déchets nucléaires, pour un service public ferroviaire au niveau européen et le ferroutage, contre les OGM, notamment. Ainsi, O.Besancenot et la LCR participeront aux manifestations prévues le 17 mars prochain contre l’EPR. Nous verrons si les signataires du pacte écologique seront présentes dans la rue ce jour-là. | ||||||||
CONTRE L’EPR DE FLAMANVILLE Le
Réseau Sortir du Nucléaire et le
collectif Stop-EPR ont
organisé le
Samedi 13 janvier 2007 une journée d’action dans de 45 villes
françaises Cette
action portait le nom de code « Chèques
géants » ! La Fédération de la Ligue communiste révolutionnaire de l’Aisne qui n’a pas pu matériellement organiser cette manifestation dans le département, se fait ici l’écho de cette action pour vous tenir informer des enjeux actuels De
quoi s’agit-il ? Et
bien il s’agissait d’une
action médiatique destinée à alerter
l’opinion publique sur la
construction de l’EPR de Flamanville dans la Manche et sur
le coût
exorbitant d’une telle implantation. En effet 3,3
milliards d’euros ce n’est pas une petite somme !! Alors les militants ont réalisé des
chèques géants (et
factices !) de 3,3 milliards d’euros. Ils les ont transportés durant les
manifs et sont allés les placarder
de façon symbolique devant dans
les
agences EDF, car bien sûr EDF est dans le coup avec AREVA et la société
allemande SIEMENS pour l’implantation de ce fichu EPR (c’est-à-dire,
d’après
ses initiales en anglais, le Réacteur Européen à eau Pressurisée). Ça
aurait
presque l’air inoffensif comme ça un petit réacteur à eau
pressurisée ! Certains groupes de
militants avaient même réalisé un second chèque géant. Un chèque de 18 milliards d’Euros
(près de 120
milliards de francs). Il correspond à ce que la France devra au bas mot
dépenser - à moins de changer de politique - dans les cinq ans à venir
(2007-2011)
pour construire de nouvelles armes nucléaires : un nouveau sous-marin
nucléaire
lance-engins (SNLE-NG), un nouveau missile, le M51 (testé à Biscarosse
en
novembre dernier), de nouvelles têtes nucléaires (TN45 et TNO), un
nouveau
missile aéroporté (ASMP-A), de nouveaux sous-marins nucléaires
d’attaque (SNA)… Le Réseau Sortir
du Nucléaire a commandé une étude à la SCIC les 7 Vents du
Cotentin qui démontre
que, investie dans des plans d'économie d'énergie et de développement
des
énergies renouvelables, cette même somme permettrait de dégager au
total (en
cumulant les économies ainsi réalisées et les productions) deux fois
plus
d'électricité tout en créant quinze fois plus d'emplois (cf.
l’étude
sur le site du Réseau Sortir du Nucléaire).
L’histoire de
Flamanville ne fait que commencer et la lutte promet d’être longue !!
Cette
journée d’action avait également pour but de préparer la
journée nationale du 17 mars prochain. A
ce propos, les
militants de la LCR 02
vont s’organiser pour se rendre sur Lille si vous souhaitez nous
accompagner, participer
au covoiturage avec nous, vous
pouvez
nous laisser un message à l’adresse suivante lcr02@laposte.net Brigitte | ||||||||
Pour une alternative
écologique Un projet de
transformation sociale ne saurait faire l’impasse sur
le défi écologique. La crise
écologique modifie à la fois les conditions et le
but de la lutte pour l’émancipation. La
portée globale de la crise écologique
en fait un des problèmes majeurs pour
l’humanité. Aucune
émancipation ne pourra se développer si la
destruction
écologique de la planète franchit un certain
seuil. Mais un combat
écologique qui ignorerait la scission de la
société en classes
opposées courrait aussi à
l’échec. La
critique écologiste est partie
intégrante de la critique capitaliste. Fondé
sur la généralisation de
l’échange marchand, le capitalisme
ne peut maîtriser les conséquences
écologiques du mode de production et de
consommation sur lequel il repose : sans valeur
monétaire assignable, les
équilibres écologiques sont ignorés
et
sans cesse attaqués par l’accumulation du capital. Le
capitalisme exploite
les ressources sans se soucier de leur épuisement. Suscitant des
besoins pour créer des
marchés, il produit ce qu’il pense vendable sans
se soucier de l’utilité
sociale et écologique des productions : des
OGM aux armes, ses forces productives peuvent
semer le danger et la
destruction pour augmenter les profits. Fondé sur
l’appropriation privée
généralisée, il transforme en
marchandise des biens publics au prix du pillage
écologique et de la ségrégation
sociale. Après
avoir ainsi utilisé l’eau sans payer ou presque,
et l’avoir polluée à
l’échelle
planétaire, il entend maintenant tirer profit de cette
ressource de sa
dépollution et de sa distribution, et arrondir ses rentes. Une
législation plus
protectrice de l’environnement Il est
nécessaire d’imposer des législations
visant à limiter des
pratiques prédatrices, l’environnement ne peut
attendre indéfiniment un
bouleversement radical. Mais aussi
longtemps que les choix productifs, énergétiques,
de transports n’auront que
pour fonction d’augmenter les profits, l’effet des
ces législations sera limité
et leur mise en cause toujours possible... Tout
comme le capitalisme aujourd’hui
cherche à démanteler les conquêtes
sociales dans les pays développés pour
rétablir son taux de profit, il remettra en cause demain
toute législation
écologique qui briderait ses bénéfices. La perspective
socialiste pâtit cependant du désastre stalinien,
et de l’expérience d’une planification
bureaucratique indifférente aux dégâts
écologiques. Contre cette caricature,
l’écologie critique renforce la
nécessité
d’une planification démocratique de la production
et des services. La
rupture avec le modèle capitaliste. Le
projet socialiste doit cependant faire
l’objet de profondes remises en cause par rapport aux
conceptions dominantes du
passé. C’est le cas en particulier de
l’idée d’un socialisme misant sur une
croissance matérielle illimitée sans se soucier
des limites imposées par la finitude de la Terre,
de ses ressources matérielles ou biologiques, et des effets
de seuil au delà
desquels les désastres écologiques deviendraient
irréversibles. Le
socialisme ne peut donc tabler sur la
revendication d’une abondance de biens pour
résoudre toutes les contradictions,
sans définir quels biens sont nécessaires,
lesquels n’existent que pour les
profits, lesquels doivent être prise en charge
collectivement... Le
mouvement socialiste doit alors ouvrir
la perspective d’un monde où les besoins de
chacun, qui ne se réduisent pas aux
seuls besoins vitaux, soient satisfaits sans que la planète
vive au-dessus de
ses moyens. Cela passe par une
mutation radicale des « besoins »
développés par la société
de consommation marchande. Cette mutation présuppose
un bouleversement social d’ampleur, en rupture
avec le mode de production comme avec le mode de consommation actuelle. La
LCR & le mouvement altermondialiste Avec
le mouvement altermondialiste, nous
luttons pour la reconnaissance, la préservation, la non
marchandisation, et la
gestion égalitaire et écologique des biens
publics mondiaux. Ce mouvement
doit renforcer le combat
des peuples dominés, spoliés par la dette
financière (qui doit être annulée) et
la dette écologique (ce que le Nord doit au Sud pour
réparation des dégâts
environnementaux causés par
l’impérialisme). Pas de
socialisme sans une nourriture saine pour tous, sans une
agriculture suffisante et durable garantissant un niveau de vie
correct. Pas de
socialisme non plus sans bouleversement des priorités
énergétiques et du
système de transports. Pas de socialisme enfin sans rupture
avec la course aux
mégapoles urbaines insalubres, polluantes, ingouvernables
démocratiquement. La "croissance"
sans adjectifs qu’on nous propose pour
modèle est une croissance capitaliste. L’extension
de la sphère marchande est
au cœur de sa logique expansive. Au
discours abstrait sur la " croissance nécessaire ", nous
opposons une
critique radicale du mode de production et de consommation, un
bouleversement
nécessaire dans le partage des richesses, le
développement de certains secteurs
et de certaines technologies, et la
« décroissance »
d’autres (en
particulier en matière énergétique et
dans tous les secteurs inutiles,
polluants et dangereux). Il faut prévenir de
nouvelles catastrophes
industrielles. Après nombre de
précédents, celle d’AZF est
terrible : les
travailleurs et les habitants ont payé au prix fort
l’incurie patronale. Aux
morts et aux blessés, se sont ajoutés les
licenciés et les sans logement. Il
faut aussi contester les productions inutiles, mortelles ou
néfastes. La
surproduction d’engrais et de pesticides entraîne
des dégâts tant sociaux
qu’écologiques. Les
intérêts des
salariés qui sont aussi des habitants et des consommateurs
ne sauraient
s’arrêter au mur de l’usine. La
reconversion des unités industrielles
dangereuses doit être menée avec la participation
active des salariés, sans
perte de salaire ni de qualification, et la garantie de la
continuité du
contrat de travail. L’écologie
au cœur même de la lutte
antilibérale La prise en charge démocratique de ces questions, dans une société libérée de la course à la rentabilité et au profit, permettrait que soit réellement débattu le contenu qualitatif du développement et le choix des forces productives. Le « principe de précaution », pris en ce sens ; n’est pas une simple suspension ou ralentissement de la décision : il permet une évaluation des risques et une délibération démocratique informée. L’écologie est une préoccupation majeure de la gauche radicale et ne peut être renvoyée à un après-capitalisme : écologie et anticapitalisme sont des combats qui se combinent et se conjuguent au présent. C’est pourquoi nous sommes pleinement partie prenante politiquement des luttes écologiques. Avec une grande partie du mouvement altermondialiste, la gauche radicale a un rôle décisif à jouer pour irriguer le mouvement ouvrier des questions écologiques et le mouvement écologique des questions sociales. Extraits du
Manifeste de la LCR |